Quand, les
deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne
De qui
rêviez-vous donc ? Le sofa soutenait votre tête bien faite
Vous étiez
comme un ange et souriiez, jeune homme
A qui, a quelle
femme, à quelle aimable fête ?
Vous ne le direz pas. Le tableau pour toujours
Sa tait sous vos yeux clos. Je serai la passante
En ce Musée discret, qui
m’arrêta un jour
Devant ce sommeil tendre et
inventa l’absente
Celle à qui vous rêvez depuis plus de cent ans
Un repos immortel évite la souffrance
Elle n’est plus qu’une ombre et s’efface le temps
Du sommeil bienheureux et l’écho d’une danse
Qui est donc cet ange souriant qu'on ne peut oublier ?
RépondreSupprimerJe ne sais pas, il m'est resté dans la mémoire après une visite d'un Musée brabançon il y a tant et tant d'années! Et pourtant, je ne l'ai jamais oublié.
RépondreSupprimerOn s'arrête volontiers avec toi pour contempler ce beau portrait
RépondreSupprimerMerci, Bricabrac!
SupprimerOn est avec toi devant cette oeuvre
RépondreSupprimerJe suis sûre que tu l'aimerais aussi!
SupprimerIl y a des choses qui ne s’expliquent pas... J’adore votre texte.
RépondreSupprimerJe le trouve vraiment beau et très touchant.
Vraiment beau.
Merci, Minski, que tu aimes mon texte me fait plaisir. C'est comme si je te donnais un peu de mon émerveillement de jadis pour dorer les jours où il fait sombre.
RépondreSupprimerEn lisant on a l'impression de danser une valse, de plus en plus vite
RépondreSupprimerEh bien, valsons, puisque l'heure est propice! :)
Supprimerj'aime aussi beaucoup ton poème, et cet accord entre une œuvre vivante et une passante subtile et tendre, me plait infiniment !
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SupprimerQuand le coeur se met à battre, tout est possible, l'Arpenteur!
tout léger et un brin mélancolique
RépondreSupprimerLes doux émois d'octobre engendrent une mélancolie diffuse, chère Tisseuse!
SupprimerLe texte est en lui-même une toile !
RépondreSupprimerMerci Lorraine