que j'eus raidi mon corps à l'approche des grands froids.
Quand pleure la nuit au loin devant moi, que tout se tait entre tes bras…
j'égare le temps un furtif instant, lui tiens la main doucement…
le temps de suspendre l'étincelle, d'éteindre l'été au fond de moi ..
Où lire Zoz
Wow !
RépondreSupprimerC'est vertigineux d'émotion.
Je suis bluffé, bravo.
Merci pour ton mot Kaku. J'ai essayé d'enfiler mes mots à sa suite, sans changer l'esprit du vers de Beaudelaire. - il parlait d'automne et de douceur...
SupprimerBonjour.
RépondreSupprimerVoilà la preuve qu'il n'est pas utile d'écrire 4 strophes pour dire l'essentiel et le plus beau.
Peu de mots suffisent, lorsqu'ils forment un si bel équilibre.
Merci beaucoup Minsky pour ce mot gentil. J'ai essayé de ne pas défigurer l'esprit du vers de Beaudelaire. Je l'ai lu et relu et laissé monter les mots...
Supprimerah chère Zoz, tu me surprends toujours. Ce texte court et très dense (qui te ressemble tant) est rempli d'émotion, de poésie et de réalité. Bravo !!
RépondreSupprimerCher Arpenteur !
SupprimerJ'ai essayé de sortir un peu de mon écriture pour me coller à celle de M. Beaudelaire ( échec ! comme vous pouvez le constater... )
M. Beaudelaire a une écriture que j'appelle « de gars » ( selon mon maigre niveau de culture littéraire bien sûr ). J'ai une écriture beaucoup plus « fleurie » que ce vers. J'ai donc à demi réussi.
Un passage en douceur de l'été à l'automne, comme un long soupir fait de mots bien choisis... une poétesse passe en frissonnant
RépondreSupprimer...oui, je passe de temps en temps... Merci Vegas pour ta lecture et ton mot. Très contente que tu m'aies lu.
SupprimerDu pur extrait de Poésie, Zoz; Baudelaire trinquerait assurément avec ce divin alcool...
RépondreSupprimerMerci beaucoup Pascal, j'suis contente que tu m'aies lu. J'estime beaucoup ton écriture. - je prendrais bien un verre de vin avec lui ;o)
Supprimern'éteins surtout pas l'été de ta plume, Zoz, elle me manquerait sacrément
RépondreSupprimerChère Tisseuse, ma « plume » est trop contente lorsqu'elle peut écrire avec vous...
SupprimerQue c'est beau!
RépondreSupprimerMerci Lorraine pour le compliment, je suis contente que tu aies aimé...
SupprimerC'est très intéressant ce tissage entre Baudelaire et toi! Quelle force dans cet incipit
RépondreSupprimerMerdi Arthur pour ta lecture et surtout pour ton appréciation, ça nous fait découvrir des choses dans le texte - ici, la force.
SupprimerUne caresse que j'ai bien failli manquer !
RépondreSupprimerMerci et bravo, chère lécheuse de mots ♥