Dans la glace en me levant ce matin : trois cheveux blancs.
Oui, trois !
Le premier, juste à la limite de la tempe gauche, je le connaissais bien. Je l’avais découvert le jour de mes dix ans. Il était arrivé comme ça, sans prévenir, long déjà et brillant au milieu de mes cheveux noirs. Ma mère m’avait dit : ce n’est pas grave, arrache le si tu veux. Ce que j’avais fait. Mais il avait repoussé. Je l’avais à nouveau arraché. Il était revenu. Alors je l’avais laissé.
Le second, il s’est manifesté à l’anniversaire de mes vingt ans. Exactement à l’opposé du premier sur la tempe droite. C’est comme s’il m’avait fait un clin d’œil dans la glace. Oui je sais, un clin d’œil de la part d’un cheveu, ce n’est pas courant … Je ne l’ai pas touché. Juste admiré. Puis je l’ai oublié.
Aujourd’hui c’est mon anniversaire : j’ai trente ans. Alors j’ai bien regardé à gauche à côté du premier. Rien. J’ai fouillé à droite à côté du deuxième. Rien non plus. C’était déjà fini ? Pas de troisième cheveu blanc ?... Et je l’ai aperçu dans un éclair argenté, à la naissance du front, à égale distance des deux autres. Ouf ! J’étais soulagé.
Un cheveu blanc à chaque dizaine d’année : loin de moi la crinière de lion albinos. A moins que…
A moins que, comme mon amie Isabelle, une énorme mèche blanche n’apparaisse du jour au lendemain, sans prévenir... Ou comme Marie-Antoinette que toute ma chevelure ne blanchisse en une nuit… Mais non. Je n’y crois pas.
La question c’est où vas se nicher le prochain dans dix ans ??? En attendant, je suis fier de mes trois cheveux blancs !
Oui, trois !
Le premier, juste à la limite de la tempe gauche, je le connaissais bien. Je l’avais découvert le jour de mes dix ans. Il était arrivé comme ça, sans prévenir, long déjà et brillant au milieu de mes cheveux noirs. Ma mère m’avait dit : ce n’est pas grave, arrache le si tu veux. Ce que j’avais fait. Mais il avait repoussé. Je l’avais à nouveau arraché. Il était revenu. Alors je l’avais laissé.
Le second, il s’est manifesté à l’anniversaire de mes vingt ans. Exactement à l’opposé du premier sur la tempe droite. C’est comme s’il m’avait fait un clin d’œil dans la glace. Oui je sais, un clin d’œil de la part d’un cheveu, ce n’est pas courant … Je ne l’ai pas touché. Juste admiré. Puis je l’ai oublié.
Aujourd’hui c’est mon anniversaire : j’ai trente ans. Alors j’ai bien regardé à gauche à côté du premier. Rien. J’ai fouillé à droite à côté du deuxième. Rien non plus. C’était déjà fini ? Pas de troisième cheveu blanc ?... Et je l’ai aperçu dans un éclair argenté, à la naissance du front, à égale distance des deux autres. Ouf ! J’étais soulagé.
Un cheveu blanc à chaque dizaine d’année : loin de moi la crinière de lion albinos. A moins que…
A moins que, comme mon amie Isabelle, une énorme mèche blanche n’apparaisse du jour au lendemain, sans prévenir... Ou comme Marie-Antoinette que toute ma chevelure ne blanchisse en une nuit… Mais non. Je n’y crois pas.
La question c’est où vas se nicher le prochain dans dix ans ??? En attendant, je suis fier de mes trois cheveux blancs !
Comme c'est mignon ces petits cheveux qui viennent marquer chaque dizaine de ta vie...
RépondreSupprimerJe me suis laissée prendre à ton texte.
¸¸.•*¨*• ☆
un cheveu blanc tous les dix ans, quelle belle idée ...
RépondreSupprimeril est vrai aussi que blanchir en une nuit peut très bien arriver
et trois cheveux blancs, c'est très classe :o)
C'est donc ça la fameuse garantie décennale ?
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