mardi 4 octobre 2016
Mel - En un soir chaud d'automne
Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne
On cherche quelques mots qui ne seraient pas monotones
Fidèle à l'atelier, on les écrirait bien
Rouge, jaune, doré, en voilà des petits grains
En un soir chaud d'automne, tant se laisser bercer
Par la brise légère et la feuille envolée
Les mots s'enfuient déjà, c'est la morte saison
On regarde l'hiver qui pointe à l'horizon
Tant se laisser bercer pourvu que l'on s'en sorte
A force de marcher, on est déjà si loin
Un jour il faudra bien pourtant fermer la porte
Mais nous ne savons rien du fabuleux destin
Pourvu que l'on s'en sorte et qu'on dévore encore
De nos yeux ré-ouverts le ciel couleur de feu
Le visage s'éclaire devant un tel décor
On a un peu de temps avant de devenir vieux
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7 commentaires:
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L'automne est propice à la mélancolie. Songer au temps qui passe amène de charmantes rimes
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ta façon de dire la morte saison et le temps qui passe, inexorable.
RépondreSupprimerFaire rimer la mélancolie, ça me connaît un peu. Mais l'automne reste malgré tout une si belle saison. Merci Vegas et Lorraine.
RépondreSupprimermélancolie, nostalgie et l'automne vont si bien ensemble et ton poème est très beau et émouvant
RépondreSupprimertrès jolie forme d'écriture pour ce poème tout doux
RépondreSupprimerJ'aime le charme prenant de ton poème
RépondreSupprimerje ne sais écrire qu'avec des mots simples mais j'aime quand ils font comme une musique. Merci Arpenteur, Tisseuse, et Arthur.
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