Elle regardait les flammes de l’âtre, les yeux perdus dans un lointain songe d’où l’homme se sentit soudain exclu, et lui, hypnotisé, regardait les reflets du feu danser comme des lucioles dans ces pénétrants yeux d’opale.
Elle était nue et frissonnante, les flammes rendaient son corps dansant et velouté, tanguant comme une louve assoiffée au bord de la rivière.
Elle se mit à onduler comme au rythme d’un tango espagnol, et son amant afficha ce sourire ravi un peu béat de l’homme heureux. La danse allait bien à la jeune femme, qui laissait aller ses émotions dans ce lancinant mouvement qui rend fou, un balancement argentin qui emportait la raison au fin fond des bas fonds de Buenos Aires, quand la chaleur moite fait couler sur les joues la langueur humide de la passion contenue.
Ses mains tournoyaient comme des papillons devant la lumière, la cascade de ses beaux cheveux sombres accompagnant chacun de ses gestes d’une grâce captivante. Elle gardait encore empreinte au creux de son intimité le souvenir insistant de cette main qui avait allumé comme de l’étoupe un désir brûlant et ravageur.
Mais plus encore que la caresse, c’étaient les mots prononcés par lui, ces mots vibrants et éternels, qui avaient incendié son âme. Elle s’était sentie devenue le matin du monde, l’origine des mystères, la Femme Originelle. Quel plus beau compliment pouvait-il lui faire ?
Heureuse de danser nue devant lui dans la demi-pénombre, envoûtante, elle faisait épouser à ses jambes, et à ses seins les accords obsédants de cette musique fascinante. Son ventre de colombe palpitait comme blessé, et la fièvre monta à son front. N’y tenant plus, elle se jeta sur lui, comme dévorée par le désir.
Le matin du monde ne faisait que commencer ses embrasements d’aurore.
Elle était nue et frissonnante, les flammes rendaient son corps dansant et velouté, tanguant comme une louve assoiffée au bord de la rivière.
Elle se mit à onduler comme au rythme d’un tango espagnol, et son amant afficha ce sourire ravi un peu béat de l’homme heureux. La danse allait bien à la jeune femme, qui laissait aller ses émotions dans ce lancinant mouvement qui rend fou, un balancement argentin qui emportait la raison au fin fond des bas fonds de Buenos Aires, quand la chaleur moite fait couler sur les joues la langueur humide de la passion contenue.
Ses mains tournoyaient comme des papillons devant la lumière, la cascade de ses beaux cheveux sombres accompagnant chacun de ses gestes d’une grâce captivante. Elle gardait encore empreinte au creux de son intimité le souvenir insistant de cette main qui avait allumé comme de l’étoupe un désir brûlant et ravageur.
Mais plus encore que la caresse, c’étaient les mots prononcés par lui, ces mots vibrants et éternels, qui avaient incendié son âme. Elle s’était sentie devenue le matin du monde, l’origine des mystères, la Femme Originelle. Quel plus beau compliment pouvait-il lui faire ?
Heureuse de danser nue devant lui dans la demi-pénombre, envoûtante, elle faisait épouser à ses jambes, et à ses seins les accords obsédants de cette musique fascinante. Son ventre de colombe palpitait comme blessé, et la fièvre monta à son front. N’y tenant plus, elle se jeta sur lui, comme dévorée par le désir.
Le matin du monde ne faisait que commencer ses embrasements d’aurore.
Pas facile pour un homme de privilégier les mots... quand l'incendie fait rage à tous les étages :)
RépondreSupprimerC'est sans doute pourquoi celui là avait quelque chose de plus ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
RépondreSupprimerAdiós, muchachos, compañeros de mi vida
Elle est où cette cheminée ? J'arriiiive ];-D
Mon Père avait vécu à Buenos Aires j'aurais pu y naître !!!
Ah bon ? Tu aurais pu être brésilien ?Tu m'avais caché ce détail de ta vie ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Célestine: Buenos Aires ce n'est pas au Brésil, c'est au Pérou!
SupprimerEuh non, je crois que c'est en Argentine, tous comptes faits...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Oh la !Bien sûr Buenos Aires est la capitale de l'Argentine !
SupprimerJ'avais vérifié, Andiamounet
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
stouf
RépondreSupprimer50 nuances de célestine gray ou Célestine nouvelle suèdoise de la marquise de Sade ? Tu devrais te lancer, tu as un nom d'auteur à te faire dans la littérature hérotique. Je pourrais même te donner quelques idées... ;o)
Bonne idée !
SupprimerEt on partage cinquante cinquante ?
¸¸.•*¨*• ☆
stouf
SupprimerOkay... Célestinouf ou stoufcéleste, je préfère le deuxième et nous faisons 7O pour moi et 30 pour toi.
Ben voyons...et pourquoi ce déséquilibre ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Elle regardait les flammes en elle qui dévoraient tout son être de déraison et de passion. Elle, au corps de feu, insinuant un flamboiement de désir finit par se jeter sur son sapeur l’entraînant dans un transport incandescent mais énivrant à souhait.
RépondreSupprimerRavi Céleste de lire ton superbe texte qui dégageait une expertise en ton art d'écrire des textes batifolants. Bises enflammées.
Son sapeur...Hi hi ! tu me fais rire, Bizak
SupprimerEn tous cas je suis ravie que mon texte ait réchauffé l'atmosphère des nuits fraîches du désert.
Bisous lumineux
¸¸.•*¨*• ☆
Les flammes ont le pouvoir de fasciner,ton écriture aussi!
RépondreSupprimermerci xoulec !
SupprimerJe ne suis pas la seule...il y a beaucoup de gens doués qui écrivent ici.
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Je lis et apprécie les autres aussi!
SupprimerJe n'en doute pas mon ami
SupprimerTu aurais même le droit de participer, si tu voulais.
je sais que tu écris bien...
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La vache! Caliente!!!
RépondreSupprimersi...si !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
La vie est une danse
RépondreSupprimerEmbrasez qui vous voudrez
Hé hé ! joli jeu de mots !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'aime bien cette aventure au coin du feu de bois; Un mât suffira à notre Santiago, non, Santiaaano !... :)
RépondreSupprimerHé hé ...bien vu. Un mât, ou une vergue.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
La danse enflamme les sens. Très beau texte...brûlant.
RépondreSupprimerMerci Marité ! Tu ne t'es pas brûlée, quand même ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bel embrasement, ça chauffe à tous les étages ;)
RépondreSupprimerC'est mieux que de ne pas avoir "la lumière à tous les étages "... :-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Aurore ! Oh, mais ces poires... :P
RépondreSupprimerÔ vie est-ce haine, mie ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆