Et revoici la nuit orange...
sa langue aux rivages étranges
ses ombres sales
foulées par d'orgueilleux nomades festivals
L'heure est parfaite...
J'y viens comme on entre en hypnose
une part de moi sur la pause
et l'autre à chanter à tue-tête une bluette
Est-ce le moment de le dire ?
Ah, qu'elle empire...
la chanson, nette et ravageuse
qui offre ma tête nue à la Bételgeuse !
Marcher n'y fait rien - au contraire !
C'est même un aliment des plus élémentaires
pour battre plus avant
la peau grêle des rues vers le néant
Enfin, la pluie s'affine et meurt
Des flaques moirent, en douceur
Les nues dévoilent
les plus précieux brillants de la plus vaste toile
Nocturne émolument...
une phrase après l'autre paie
son seul et franc denier
d'un crachat versé au trottoir béant
Tant pis pour l'heure induite !
Ricochets sur ses points de fuite
vont, sans vergogne, mes sabots
broyant - prise, là ! l'Une dans le caniveau
Où piétiner des reflets de l'Une
Splendide on dirait du Rimbaud.
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
comme d'hab, une poésie à la fois surréaliste et réaliste
RépondreSupprimerRimbaud, Verlaine, Eluard ...
et toujours un brin d'humour :)
écrire un poème je ne sais pas faire
RépondreSupprimeralors je lis, j'aime, et je me retire.
Un astre, un bout de trottoir et voilà notre poète en goguette!
RépondreSupprimerJamais fâché de te lire, Tiniak
...et l'Autre rime à loisir.
RépondreSupprimerMerci à chacun de vous, pour vos regards attentifs et familiers ♥
RépondreSupprimerm'est revenu instantanément "L'homme orange" de Michel Jonasz :)
RépondreSupprimerstouf idiot
RépondreSupprimerJ'ai rien compris, c'est normale ?