TEMPI EN POT
Que faire, dites ?
Là, tout s'agite et bat son plein
artistement ou tristement
- courageusement ? vers sa fin !
Eh, luminaires... d'invite !
Quoi c'était, cette mort subite
répandue, mais du bout des lèvres
pour nous abreuver de sa fièvre
et nous mieux finir à la main ?
Un rêve tombé dans un puits ?
Une caresse de la nuit ?
Une promesse
dite, vite oubliée, drapée de joliesses
Ce pendant, cependant
(n'était son doux velours)
n'efface pas le cours
si peu libre soit-il
et rugueux, nuit et jour
du vivant alentour
Qu'en faire, dites ?
De la groupie de chansonniais ?
Des anathèmes, pour de vrai ?
De l'enfumage
pour sacrifier au jeu de vaniteux carnages...
Mieux vaut garder un pied ailleurs
- c'est entendu !
que de piailler à l'intérieur
sur le menu
Autant va le temps, cette erreur !
- un caprice de la nature...
coiffer, son bonnet de bonheur
la plus infime forfaiture
Dès lors
puisque le temps court à ma perte
j'adore
l'abandonner sur l'herbe verte
Où se permettre d'être parfaitement inutile (et donc, si nécessaire)...
Là, tout s'agite et bat son plein
artistement ou tristement
- courageusement ? vers sa fin !
Eh, luminaires... d'invite !
Quoi c'était, cette mort subite
répandue, mais du bout des lèvres
pour nous abreuver de sa fièvre
et nous mieux finir à la main ?
Un rêve tombé dans un puits ?
Une caresse de la nuit ?
Une promesse
dite, vite oubliée, drapée de joliesses
Ce pendant, cependant
(n'était son doux velours)
n'efface pas le cours
si peu libre soit-il
et rugueux, nuit et jour
du vivant alentour
Qu'en faire, dites ?
De la groupie de chansonniais ?
Des anathèmes, pour de vrai ?
De l'enfumage
pour sacrifier au jeu de vaniteux carnages...
Mieux vaut garder un pied ailleurs
- c'est entendu !
que de piailler à l'intérieur
sur le menu
Autant va le temps, cette erreur !
- un caprice de la nature...
coiffer, son bonnet de bonheur
la plus infime forfaiture
Dès lors
puisque le temps court à ma perte
j'adore
l'abandonner sur l'herbe verte
Où se permettre d'être parfaitement inutile (et donc, si nécessaire)...
abandonner le temps sur l'herbe verte, quelle belle image ... et puis le temps on en fait ce que l'on veut, on court après ou on reste immobile et rien ne change.
RépondreSupprimerencore un poème tiniakesque de superbe tournure !
J'ai bien aimé passer le temps jusqu'à la chute sur herbe verte... et j'aime aussi la groupie de chansonniais :)
RépondreSupprimerAh, L'Herbe Tendre... ;)
Supprimer