Sur une feuille de mon carnet,
détachée,
J’ai tracé un cœur à l’encre
desséchée,
Rien ne remplace tes mots, rien.
Ni la beauté de ce vieux chêne
Ni de mes amis le soutien.
Du chagrin j’ai senti l’haleine,
Fétide, je suis comme un enfant
aquilon
Ment. Dans ma cervelle se promène
Une ambiance de triste plaine,
Et d’étroit et obscur vallon.
Je ne sais pas où cela mène.
Je ne voudrais pas effrayer
Mais je ne sais qu’une chose,
Je me sens comme une rose
Qui s’éplore loin de son laurier.
Allons, Bricabrac, tu ne vas rester insensible à ce tendre cœur qui t'appelle ? Je voudrais aussi avoir encore le plaisir de te lire ici. Et d'autres me manquent également...;-)
RépondreSupprimerOui, tu vois, je ne suis pas seule à le dire : tu nous manques Bricabrac !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Très joliment dit
RépondreSupprimerc'est vrai que les vieux chênes sont beaux
mais même les jeunes, marcescents
en ce moment...
Merci beaucoup cher Cavalier ...
SupprimerMars et sang, c'est joli comme mot.
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oui la planète rouge est si belle
Supprimermais le dieu lui est terriblement et tristement beau
Mars et sang
Mars le Dieu de la Guerre, souvent s’en va en guerre,
En caressant le Monde du tranchant de sa faux,
Plus souvent qu’à son tour, il embrasse la Terre,
Dans ses grands bras musclés, l’embrasant tout de go...
Depuis le fond des âges, les rapts se jouent ainsi,
Physiques, imaginaires ou même symboliques,
Dans l’immense violence entre deux ennemis,
Désintégrée alors en une cible unique...
Mars le Dieu de la Guerre peaufine son armure,
En ajustant son casque, ses jambières d’airain,
Il a fourbi sa hache, affûté sa monture,
Sous les eaux de la nuit, il se battra demain...
Ce mal ardent nous saigne, et c’est de pis en pis,
Chaque jour qui viendra, son frein, il rongera,
Sur un beau coin de Terre, l’épée grande et rougie
Ira en coup férir, où on ne l’attend pas...
Mars le Dieu de la Guerre, souvent s’en va en guerre,
En caressant le Monde du tranchant de sa faux,
Plus souvent qu’à son tour, il embrasse la Terre,
Dans ses grands bras musclés, l’embrasant tout de go...
Merci Cavalier pour ce magnifique poème que je n'avais pas vu (excuse moi)
SupprimerJe suis zémue
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J'ai aimé la pirouette de l'enfant à qui l'on ment :)
RépondreSupprimerUn petit clin d’oei à Patrick Bruel ...;-)
Supprimerhttps://youtu.be/AWqkoj9MPMY
Bricabrac est libre comme le vent de la poésie, comme chaque auteur qui se pose un temps sur la branche impromptue
RépondreSupprimermais c'est un bel appel que tu lui lances
l'entendra-t-il :)
Eh oui je sais bien qu’on n’attrape pas les albatros...
SupprimerMais j’aurai essayé ... :-)
Merci Tisseuse
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J'espère que l'appel sera entendu. En tous cas, j'ai passé un bon moment avec ces quelques vers.
RépondreSupprimerSi tu savais comme j'aimerais qu'il le fût...
SupprimerIl est chouette Bricabrac...
C'est gentil, Marie, ce que tu dis.
Bisous
Triste mais si beau ! On ne regardera jamais plus une rose d'une façon détachée...
RépondreSupprimerRegarde-t-on jamais une rose d'une façon détachée ? ;-)
SupprimerMerci Maryline
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Chère mon amie la rose,
RépondreSupprimermoi aussi j'ai trouvé le rejet (surjet) "Aquilon ment" plutôt Hardy mais j'adore quand il y a du sourire malgré la tristesse !
Bien joué, Céleste nièce !
Du sourire malgré la tristesse !Tu ne crois pas si bien dire mon oncle.
SupprimerJ'ai envie de sourire...
Quelque chose dans l'air sûrement...
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"Je suis comme un enfant aquilon ment..." Quelle pépite !
RépondreSupprimerEt, pas loin, du Verlaine (vers un pb de hanche ? tu joues du saxo ? hin hin)...
"Dans ma cervelle se promène
Une ambiance de triste plaine"... (même Hugo, "morne plaine" si tu veux....).
C'est vrai qu'on aimerait voir un bon brin de soleil percer les nuées, juste histoire de croire (oups !) que NOTRE lumière n'est pas morte.
Te plaire par mes vers m'est un plaisir subtil
SupprimerÔ toi le cher poète immense de céans...
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Mention spéciale aux deux derniers vers que j'ai trouvé magnifiques.
RépondreSupprimerMerci Tom tom !
SupprimerJe suis touchée-coulée !
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Très beau, je t'avais oubliée...j'ai participé un peu tard...
RépondreSupprimerLes deux derniers vers en effet sont très réussis, et j'aime l'aquilon qui ment...