Cette fois je m’y attèle à être détachée
De ces pauvres mortels à l’âme desséchée
D’eux, il ne me restera rien.
Couchée là, au pied d’un grand chêne
Je cherche où est mon vrai soutien,
Le vent souffle à en perdre haleine
et j’ai si froid, c’est l’aquilon.
Sur mon cœur l’ombre se promène,
Est-ce un esprit qui parcourt la plaine,
Suis je dormeuse du val ou du vallon ?
A quoi bon se battre, c’est la vie qui mène
Le jeu , quitte à vous effrayer.
Je ne saurai assurer la chose,
Mais il me semble toutefois garder la joue rose
je ne reposerai pas aujourd’hui sur le laurier.
Où lire Mapie
Que de questionnements au pied du chêne... mais garder la joue rose est un joli pied de nez à ces âmes desséchées
RépondreSupprimerLa joue reste rose...donc, résiste, prouve que tu existes !
RépondreSupprimerj'aime beaucoup ce que tu as fais de cet exercice !
RépondreSupprimersinon, pour le jeu de mot : ne pas reposer sur ses lauriers c'est bien, mais c'est mieux encore de ne pas reposer sous les lauriers :)
Confidences d'une jeune fille émotive qui se pâme sous les lauriers...
RépondreSupprimerC'est très romantique, ce dialogue intime avec la mort qu'elle frôle...
¸¸.•*¨*• ☆
Merci pour vos messages! Tisseuse, je crois que tu as raison... ;-)
RépondreSupprimerUn rêve mélancolique qui se marie bien avec celui de la consigne. Bien vu Mapie !
RépondreSupprimer"Sur mon cœur l’ombre se promène"
RépondreSupprimerj'y ressens une certaine mélancolie...
j'ai bien aimé ma lecture
je me remappe un coup
Supprimerle "sur" le laurier ça marche aussi pour les joues roses
si si
:-)
Les lauriers sont coupés !! Profite de ton chêne, Mapie, qu'il te soit aussi vert que tu gardes joue rose ♥
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