Inachevable
voyage
S'approcher du
plus haut
De ses rêves
Et se pencher
au-dessus
De ses failles
profondes
Au cœur du
tourbillon
Prendre mesure de
son désert
S'abreuver à ses
brèves patiences
Entendre son cri
Ou son chant de
velours
Et déchiffrer
dans la fissure
Les mots gonflés
de fiel
Qui s'accrochent
aux lèvres
Entrer dans sa
demeure
D'ombre et de
clarté
Où ferraillent
Le cruel et le
tendre
Le désir et la
cendre
Le doute et
l'évidence
Les prendre pour
bagages
Et tenter
L'inachevable
voyage
Faire le tour de
soi
ça flanque le vertige mais c'est beau comme une montagne inaccessible! Y'a du boulot pour faire le tour de soi
RépondreSupprimerC'est peut-être aussi inaccessible que la dite montagne ! Merci Vegas
SupprimerLe tour de toi est impressionnant le mien ? C'est circulez y'a rien à voir ! ];-D
RépondreSupprimerPure fiction !... Merci Andiamo.
SupprimerJ'ai commencé ce voyage...Et je ne le regrette pas.
RépondreSupprimerTu en dis si bien les difficultés, mais aussi les découvertes enrichissantes !
Merci pour ce beau texte très symbolique.
¸¸.•*¨*• ☆
Merci Célestine de ton commentaire sympathique.
Supprimer"Le cruel et le tendre
RépondreSupprimerLe désir et la cendre
Le doute et l'évidence
Les prendre pour bagages"
C'est très beau mais ça explique qu'on finisse par avoir des valises sous les yeux ! ;-)
Hi ! Hi ! Merci, Joe, de ton commentaire sympa et drôle.
Supprimercomme je suis heureuse, Lira, de te relire ici, et de pouvoir de nouveau être bouleversée par ta poésie, très personnelle
RépondreSupprimerj'aurais aimé écrire ce texte, moi qui ne sais même pas si je parviendrais à écrire sur ce thème...
Ton commentaire me touche beaucoup, Tisseuse. Merci
SupprimerNous formons un tout : du bon, du mauvais et on a beau faire le tour de soi ou du voisin, la constatation est toujours la même : personne n'est parfait.
RépondreSupprimerPar bonheur, nous ne sommes pas parfaits !... Merci Marité.
SupprimerJ'aime bien ta façon de faire le tour de toi, même si tu penses que c'est impossible.
RépondreSupprimerOn peut le tenter... Merci de ton commentaire Pascal Dupont.
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