La lune s'est détachée,
Et sous la terre desséchée,
Je ne suis plus rien…
Gravés sous le grand chêne,
Mes rêves sans soutien,
Sans les tiens, à perdre haleine,
Se sont enfuis, soufflés par Aquilon…
Sans âme, je me promène
En errance sous la plaine,
Sous le rocher, sous le vallon…
Sans savoir où il me mène,
L'Enfer ne pourra m'effrayer
Car j'ai perdu ma tendre Chose…
Après avoir cueilli la Rose,
J'ai le goût amer du laurier…
J'ai le goût amer du laurier…
Une errance désespérée à la recherche de sa Chose perdue à jamais
RépondreSupprimeroui sa Chose
Supprimeret le problème est là...
:)
La lune s’est raccrochée
RépondreSupprimerEt sur la Terre arrosée
Tu reviens.
Gravés sous le grand chêne
Tes rêves, tes soutiens
Sont fixés et ressurgissent à en perdre haleine
Par bouffées d’Aquilon.
Ton âme se promène
Et chevauche la plaine,
Les rochers, le vallon
Sans savoir où ça mène.
Le paradis peut-être où nul n’est effrayé
Oui tu as retrouvé quelque chose,
Peut-être l’amour d’une petite rose
Près d’une racine de laurier…
(désolée, peux pas m’empêcher d’être optimiste ;-) )
bel optimisme
Supprimerça fait du bien
aussi
joli
merci
Wouhou ! Un rab en comm'. Cha ché booon ;)
SupprimerTu me crois détachée,
RépondreSupprimerEt l’oreille desséchée,
Mais de moi tu ne sais rien.
J’ai beau ne pas être un chêne
Ma force veut être ton soutien.
Je veux sentir ton haleine,
Comme un tendre et doux aquilon
Qui, sur ma joue, se promène
Comme la brise sur la plaine,
Et l’eau riante d’un vallon.
Je sais très bien où je te mène.
N’aie crainte de t’effrayer,
Je vais te faire oublier ta chose,
Devenir ta nouvelle rose
Et t'embrasser sous ton laurier.
¸¸.•*¨*• ☆
une douce chaleur
Supprimerdans tes mots
c'est trop joli...
Hespéride Blues
Moi, je t’enlèverai un jour en ton pays,
Toi, mon tendre soleil, ma douce Leila.
Connais-tu mon royaume aux citronniers trahis
Qui pleurent ton absence aux larmes à cappella ?
Aux orangers dorés, aux lauriers élancés,
Aux myrtes amadoués ? C’est là que tu viendras
Contre moi te blottir et m’aimer… enlacés,
Sous les colonnes d’or, les statues cathedras.
Mon jardin d’Hespéride où l’immortalité,
Gloire de notre amour et sa virginité,
Nous feront un manteau hors nos soleils brûlants,
Une couche fleurie sous nos corps déferlants...
:)
Et allez ! On remet ça... Ha ha ha !! Régalade...
Supprimerj'aime énormément ton texte, et ton retour en écriture ici :)
RépondreSupprimerune seule chose me chiffonne : son titre, qui d'après moi ne colle pas avec l'esprit du poème, mais ce n’est bien entendu que ma perception...
merci Tisseuse
Supprimerpas grave le titre
on ne regardera que le texte
bisous
Bing ! Aïe !
Mais cékoidon cette Chose dont tout le monde parle ? :-)
RépondreSupprimerLe parfum du laurier est moins subtil que celui de la rose mais il a d'autres vertus : il conserve.
bonne question
Supprimercékoidon ?
oui c'est vrai pour la rose et le laurier,
surtout que certains lauriers contiennent du cyanure...
:)
Joli poème à fleur de...coeur ! Mais si j'en crois le titre, l'amour revient toujours !
RépondreSupprimeroui... ou pas
Supprimerquelquefois le boomerang fait mal
merci Maryline pour tes mots
comme c'est joliment construit !
RépondreSupprimerMerci emma pour ce joli compliment
Supprimeraussi
Compliment, Cavalier :
RépondreSupprimerLa perte en creux
là, sous nos yeux
si vivace que le chiendent
bombe le torse et se défend
contre le vide
(affreux tonneau des Danaïdes)
y fout le feu !
et fait jaillir
l'obstination du souvenir
contre l'abandon désastreux
;)
Complément au compliment...
Supprimerhttp://pavupapri.hautetfort.com/archive/2018/02/04/compliment-6023622.html
tiniak que vous ne vous souvinsses pas de moi... jamais,
Supprimeret même déjà avant avant bien avant le calendrier de l'avent...
mais
c'était juste ici un petit rôle poétique en bluette
mais compliment au complément...
et imagine(Z), j'ai retrouvé ceci en mon blog joli :
"Bon, vu que ça prend pas par mail, je te "colle" ma participation à ta consigne (croisée avec celle en cours chez les Impromptus...)
cordialement partisan du plaisir d'écrire,
tiniak
Un matin
Un matin - mais était-ce un matin ?
il fallut se rendre à cette évidence :
le temps avait bel et bien disparu
Sept péchés capiteux parfumaient la chambrée
ça me laissait trois doigts pour te former les yeux
puisque tu t'éveillais
Ah, les torticolis matinaux qui se prennent
les pieds dans les Tant Pis, après une semaine
de paresse et d'ennui
ça vous met des colères
jusque dans le revers
des plus sourdes envies
Et puis, les gourmandises
- revenus d'un orgueil avare de franchise,
s'étalaient chez la Pas Si Fière
qui saurait comment faire
avec les impostures
un festin de luxures
Le temps avait passé
avait choisi son camp
et n'en reviendrait pas dorénavant
Sa première moitié
jetée au bout du monde
il promenait au diable sa seconde
L'infini dépité
rentra dans sa caverne
pleurer des météores sempiternes
Moi, pris dans la fenêtre, à me tordre le cou
je déployais des orgues d'impuissance
La mort n'accorderait jamais de délivrance
et mon chant se joindrait aux cris des fous ?
Quand, tous les nombres bus, finit la parabole
l'ordre des vanités perdu pour les calendes
s'en remet au chaos sur les bancs de l'école
et lève un doigt pour prendre sa commande
Eh ! pas une âme hors de moi qui l'entende ?
Sans Toi ni Pas Si Fière au fond du corridor
c’est folie de rester dans ce décor !
Oui, folie d'être seul enrobé des parfums
réchappés d'un hier sans lent demain
tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK"
c'est bien joli aussi
des bisous
Effectivement,Quoi de pire que d’avoir perdu sa tendre chose ? ;-)
RépondreSupprimeroui, et puis souvent elles cachent bien leur jeux
RépondreSupprimerLa femme la plus vertueuse a en elle quelque chose qui n'est pas chaste. Balzac
;-)