mercredi 31 janvier 2018

Tiniak - Tous poètes

ESCALE (à tort ?)

Un port... et l'âme détachée
quittant la terre desséchée
je vais, sans regarder plus rien

Au col une feuille de chêne
et le sol meuble pour soutien

Je souffle fort - à perdre haleine !
un noroît chargé d'aquilon
poussant l'ombre que je promène
au-delà de ta triste plaine
à la recherche d'un vallon

Un souvenir de toi m'y mène

Rien ne saurait plus m'effrayer
que tu ne fusses vague chose
insensible au parfum de rose
ou je plaidai quelque laurier

À qui ? À quoi ? À qu'est-ce ? À quai !

Où s'en remettre à son bonnet (bon nez ?)...
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14 commentaires:

  1. Célestine ☆31 janvier 2018 à 21:11

    Jolie plainte d'amour, Tiniak
    J'aime beaucoup
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. tiniak3 février 2018 à 13:52

      Je sais bien que nous nous sommes déjà payé une tapenade dans la romantique, très chère lir'bertaire ! ;) #wink
      Hashtag : tu connais un truc pour pas se taper le cœur quand on l'offre à quelqu'un ? Un Tuto ? Un napperon de Gd-Mère avec maxime brodée ? Nan, rien ?
      Merci, Cel' !

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  2. Cavalier31 janvier 2018 à 21:17

    "poussant l'ombre que je promène"

    j'adore ton ambiance
    donnée...

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    1. tiniak3 février 2018 à 13:56

      Serviteur...
      Et c'est l'intérêt que trouve depuis (#wouf)... en ce lieu : la diversité des accroches !! #genre oh, ben tiens, oui alors... ♥
      Bienvenu, regard nouveau (suis un vieux de la VEILLE) ;)

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  3. vegas sur sarthe31 janvier 2018 à 23:11

    J'aime tes voyages à la vent-comme-je-te-pousse et qui finissent en questionnement

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    1. tiniak3 février 2018 à 14:01

      Allez, une clé (déjà livrée, mais il est toujours bon de la rappeler, surtout quand le mot exil... fait mal, comme aujourd'hui : Jules Supervielle - un de mes 3 Jules) : "Un port..."
      Tu vois l'écho, bien sûr ;)

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  4. Tisseuse1 février 2018 à 08:39

    les pluies inonderaient-elles ton âme pour que le spleen en transpire si fort ?
    mais bien sûr elle est fort belle ta mélancolie, l'ami :)

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    1. tiniak3 février 2018 à 14:09

      Je ne cherche pas toujours à développer une écriture fluide pour mes pluies z'intrinsèques, il est vrai. En revanche, pour faire un parallèle avec L'Arpi, lui borde et brode son écriture (singulièrement visuelle) dans la fluidité (et j'adore ça), moi pas.
      C'est le "truc" avec la poésie - selon moi, mais pas que- la densité, l'immédiat qui rameute du rachidien.

      La pluie... fondamantrale ! Je t'♥, Miss Tiss.

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  5. Maryline182 février 2018 à 10:07

    Ne plus apprécier le parfum des roses serait aussi claire qu'un aveu...j'adore !

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    1. tiniak3 février 2018 à 14:13

      Merci pour cette attention, Maryline. Ta curiosité éveille, la mienne. Absent depuis qques temps, je finis de répondre et je m'empresse de te lire. J'adore lire, même les enseignes de boutiques. #takavoir ;)

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  6. Marité2 février 2018 à 17:12

    "Et je m'en vais
    Au vent mauvais"
    Très jolie complainte Tiniak !

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  7. JCP4 février 2018 à 11:52

    Belle série d'évocations vagues, qui donne tort à l'escale comme à l'ivresse du port.

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  8. mapie4 février 2018 à 21:35

    Triste et si joli... Joliment triste tiniak !

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