CONJUGAISON DU VERBE VIOLENTER
Ils ont crié plus fort que l'ombre sous leurs lits
- cette abjection tapie dans les plis du silence...
quand il est reparti; quand a fini sa danse
et qu'il a refermé la porte sur leur nuit
Vous leur aviez menti; la porte était ouverte
mais vous aviez brûlé chaque plume à leur aile
les ayant convaincues d'être mères - pas belles !
avec des mots sertis comme une dague offerte
Nous nous sommes rendus à l'endroit désigné
sans jamais nous méfier que c'était notre mort
la vermine, aujourd'hui, dévorant notre corps
se rit de nos soupirs, de rage... ou le dernier
Elle a fermé les yeux pour ne plus rien entendre
que chaque ricochet de son cri intérieur
plongeant vers les confins de son intime fleur
sous le feutre meutri de sa chair à défendre
Tu as gardé les tiens ouverts, mais bouche close
quand a glissé la chose ignoble dans la mienne
ton visage strié par des rais de persienne
"La mort, avais-tu dis, ne sent jamais la rose"...
Je mènerai la lutte au-delà du Pardon
- l'hypocrite chiffon balayant ces tableaux !
d'un revers de médaille... avec ces quelques mots
tant qu'il faille un salaud pour nier la raison
D'être...
en veillant, chaque instant, un coude à la fenêtre
bravache et résistant aux plus sombres nervis
puisque j'en suis déjà à ma troisième vie
Où faire un test de résistance éclectique...
Une vie chasse l'autre mais rien ne s'efface... tes mots sont terribles, terriblement d'actualité. Résistons éclectiquement !!
RépondreSupprimerUne horreur ! Mais une horreur bien décrite.
RépondreSupprimerHoula ! Comme on est loin du jeu qui, au départ, fait parler les enfants ! ;-)
RépondreSupprimerhélas, Joe, il y a bien trop d'enfants qui vivent ou ont vécu ce genre de choses :(
SupprimerBen... C'est que le garçon, il a un peu travaillé avec la PJJ. Désolé pour le fun, cher Joe ♥
Supprimeril y a des conjugaisons qu'on aimerait voir se perdre en enfer :(
RépondreSupprimerCe poème est un cri où chaque mot compte. Se reconstruire, recommencer une nouvelle vie après des ignominies demande du courage et un certain amour de la vie.
RépondreSupprimerTrois vies ; le poids toujours insupportable de tant de silences et sûrement aussi de tant de cris car tout n'est pas fini ...
RépondreSupprimerEn même temps, on aurait pu la jouer "Viol en thé (léger en lait, steuplé)", évoquer le #brexit -- blabla... 'Pouvais pô, vu l'intitulé.
RépondreSupprimerMerci à vos commentaires d'avoir ressenti, avec cœur, la gravité de cet écrit.
(eh ! cris !)
Pardon, à celles et ceusses qui viennent juste pour le thème en cours : j'étais absent, je réponds.