Parfois, on croit être ami avec quelqu’un. Comme le renard est l’ami du petit prince.
Et puis, au détour de la vie, quand les gouttes de pluie se font plus serrées, plus piquantes et plus obstinées, ou que l'orage tremble, on a le cou trempé, les cheveux dans les yeux et l’ami n’est plus là pour nous tendre un parapluie.
Et puis il y a ceux qui sont toujours là. Ils ne demandent rien. Ils n'attendent rien. Ils n'exigent rien. Mais ils sont là, au besoin. Sans carnet de comptes à la main. Comme si on s'était vu la veille.
Pourquoi je pensais à ça, tout d'un coup ? Ah oui...
Je méditais en faisant une longue promenade en ville. Sous la pluie. Seule comme Barbara.
Il y avait une phrase...
« Monsieur Gregory Corso, qu'est-ce que la puissance ?
Rester debout au coin d'une rue et n'attendre personne. »
J'ai rêvé New-York.
Tiens, Yves Simon, le chanteur de mes quatorze ans...J'ai repensé à ces mélodies qui me berçaient alors. « Des mots de tendresse et des mots de femme que tu caresses et qu'on condamne...et qu'on condamne, petite Anne »
Quand je me roulais dans le spleen en triturant mon âme comme un bouton enflammé. On buvait des diabolo-menthe, on fumait des gauloises bleues...
Rue de la Huchette. Fabuleuse chanson. Du concentré de petites étincelles de temps, de pauvres vies juxtaposées et emmêlées, des paumés du petit jour. « Du goudron sur des vieux pavés où traînent des rêves infinis »...
Tout ce que j'aime quand j'ai le cœur au bord des yeux.
des lieux, des chansons, nous ramènent à un vécu, à des personnes aimées, à des moments de notre vie...
RépondreSupprimerton texte restitue bien cette vague mélancolie, qui sied bien aux chansons de Yves Simon
Merci Tisseuse, et merci à Lilou pour avoir rétabli mon lien qui ne fonctionne que si on le met dans la partie "html"
SupprimerJe découvre tout en même temps: la publication et les emails. Désolée.
J'adore cette chanson, et la nostalgie qui s'en dégage.
Bisous à toutes les deux
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Du haut de nos chevaux, nous regardions les fumée...
RépondreSupprimerPile à la jonction du quai de Conti et du quai Malaquais, tourne à droite, tu verras il suffit de passer le pont, tiens ma main, et courons guilleret, guillerette, il suffira de passer le pont. ];-D
...Et c'est tout de suite l'aventure ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Content que ce thème t'aie inspiré le souvenir de cet artiste incontournable… et que le lien fonctionne :)
RépondreSupprimerOui et particulièrement cette chanson, au fort pouvoir nostalgique et évocateur...la musique, sans doute...ou la voix d'Yves Simon, chaude et triste parfois.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ah, l'amitié ! Elle est quelquefois traîtresse et désenchante mais fait tellement chaud au cœur quand on la sait sincère.
RépondreSupprimerCélestine, quand ton cœur affleure tes yeux, il les rend merveilleux. Et c'est sincère, ma chère ! :-)
Merci beaucoup Marité.
SupprimerMon coeur affleure très souvent mes yeux, je suis comme ça, toute en émotions...
Bisous
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Billet qui déambule bien !
RépondreSupprimerCorso se la jouerait pas un peu fier à bras sur ce coup ?;-)
Sur ce thème, j'ai toujours celle-ci,qui revient !
Amis
Amis
On n'a plus rien à se dire.
On a fini
Par arriver
Amis
Amis
Doucement à devenir
Deux abrutis
Deux étrangers
Je trouve cette phrase de Corso très forte et assez fabuleuse.
SupprimerOui, peut-être qu'il se la pétait un peu...
Quant à ta citation, elle est de qui ?
Bises
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Oui c'est très fort, bien sûr ;-)
SupprimerChanson écrite par Maxime Le Forestier chantée par lui-même et aussi Julien Clerc.
Bizitou !
Merci pour la précision !
SupprimerBisous
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Ah combien tu me fais regretter de n'avoir pas plus couru les rues de Paris quand j'y habitais... !
RépondreSupprimerAh cher oncle, quelles tribulations nous aurions ainsi pu vivre ensemble ! ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est drôle, ton texte,je suis en pleine période Yves Simon et j't'imagine... :)
RépondreSupprimerUne rue débordante... d'émotion !
RépondreSupprimerMerci pour le titre d'Yves Simon, je ne le connaissais pas et ça fait résonner des pensées profondément amicales, mon meilleur ami m'a fait découvrir cet auteur singulier, nous étions encore au lycée.
Allez ! Du sud au nord, la Convention !!
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