1975
C'était en 1975 et on a oublié depuis longtemps qui de Gilbert ou de Marc Ducros se décarcassa pour trois fois rien, pour un mélange sournois à base d'herbes de Provence et d'aromates qui fait brailler les sardines même serrées dans un grand cabaret du samedi soir... là où « les Sars dînent à l'huile » comme nous avait prévenus Pierre Dac (qui en assaisonna par erreur son os à moelle) avant de disparaître ce 9 février de la même année, entraînant dans sa chute de grands hommes tels que Mike Brant 2 mois plus tard puis Franco (de porc) 6 mois après !
Tout ça pour ça ? pour finir en arête ou en squelette.
Pourtant nous étions prévenus : ne dit-on pas un squelette, des carcasses ?
Voilà la boucle est bouclée. Ce qu'on nomme l'effet papillon a provoqué à partir d'une maigre poudre de thym, d'origan et de marjolaine une véritable hécatombe.
Tandis que Ducros saupoudrait sur nos tables son mélange maxi hard, un certain Bill Gates – prenant le contre-pied – inventait en douce la fenêtre micro soft, celle qui s'est immiscée dans nos foyers pour tisser insidieusement sa toile.
Nul doute que ces deux géniaux découvreurs s'inspirèrent de cette phrase du visionnaire Alfred de Musset « Qu'importe le flacon ... pourvu qu'il ait l'opercule Fraîcheur qui protège des virus»
Les frangins Ducros auraient-ils dû se contenter de folâtrer dans la garrigue à la recherche du fenouil, du romarin, du bouquet garni ou de Blanquette, l'imprudente chèvre à Seguin ?
« La question reste toujours sans réponse. Qui saura, qui saura, qui saura ? »
un effet papillon qui 43 ans plus tard voit éclore un thème né d'un commentaire, l'air de rien, de Marité, en réponse à ton propre commentaire
RépondreSupprimeret hop, nous saisissons au bon l'expression pour la resservir aussi sec...
un peu comme la recette d'un cadavre exquis :)
où tout cela nous mènera-t-il ?
il ne nous reste plus qu'à être vigilant lors de nos prochains saupoudrages d'herbes de Provence (qui viennent à présent de partout sauf de Provence, les pôvrettes)
Je n'ai pas suivi les commentaires entre Marité en toi mais ils nous auront permis un chouette sujet d'écriture agrémenté de drôles souvenirs publicitaires !
RépondreSupprimerLes aromates, c'est bath !
RépondreSupprimerToi Galinette tu as trop respiré les pesticides pour œillets, va cours dans le vallon des romarins nous cueillir quelques simples dont tu as le secret, et porte ta récolte au père Gaucher qui saura les utiliser à bon escient.A diù siatz ! )];-D
RépondreSupprimer:))
SupprimerTu n'as pas ton pareil pour relever le goût... des salades ;p
RépondreSupprimerj'y ajouterais bien le piment des squelettes pour rester dans le ton :)
SupprimerTout ça pour ça ? "C'est déjà beaucoup mieux que si c'était moins bien."
RépondreSupprimerPourvu que ça dure, la belle aventure... ;-)
:)
SupprimerBien vu, je n'en changerai pas le moindre opercule !
RépondreSupprimerBien aussi de se rappeler que certains "Grands Hommes" finissent bien bas.
Une vertu thérapeutique de plus pour ces aromates !
Oh la vache... Mon fils passe son bac de français cette année... Je vais lui dire de citer cette phrase d'Alfred de Musset ... ça va rendre sa dissertation plus que savoureuse ;-))
RépondreSupprimerPourvu que la note soit salée :)
SupprimerSuperbe la boucle qui va de Mike à Brant !
RépondreSupprimerEt comme on la regretterait presque cette année 1975 !
Musicalement surtout ! Zuma ! Return to fantasy ! Wish you were here !
Shine on, you, crazy diamond !
C'est toute ma "jeunesse" :)
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