L'ours
polaire
L'Oiseau blanc s'est
perdu,
A jamais disparu.
Le traîneau d'Amundsen
Glisse sur le lichen.
Paul-Emile Victor
Parcourt le pôle Nord.
L'avion gris de Lindbergh
Se pose sur l'iceberg.
Tiens, une sterne
arctique,
Venue de l'Antarctique,
Apporte le courrier
A des sous-mariniers,
Aurore boréale
Née dans les mers
australes.
Lettres d'amour exquises
Qu'on lit sous la
banquise,
On rit, on boit, igloo,
Igloo, on tombe saoul,
Des filles en jupon
Les pêchent au harpon.
Ou lettres de douleur,
Missives
de malheur,
Telles
des brise-glace,
Et
leur cœur se crevasse.
Ils
portent des pompons,
Comme
François Pompon,
(Sans
prétention ni triche,
Parfois
la rime est riche)
Qui
tailla dans la pierre
Un
si bel ours polaire.
Mais
la banquise fond,
Le
ciel se mue en plomb.
Sur un glaçon l'ours
blanc
Hisse le drapeau blanc.
Je finis mon husky,
Excuses, mon whisky,
Et je vais me coucher
Et lui dans son panier.
la banquise fond, et nous avec :(
RépondreSupprimerque restera-t-il bientôt de ce continent glacé et de ses habitants ?
dans la strophe :
"des filles en jupon
les pêchent au harpon"
j'ai pensé au livre "Femmes qui courent avec les loups" de Clarissa Pinkola Estès
Très influençable quand on me parle d'un livre inconnu, je vais m'en enquérir ...
SupprimerJolies strophes et hommage à Pompon dont l'ours garde le jardin Darcy de Dijon, ma "cité natale" !
RépondreSupprimerQuelles richesses tout en légèreté, récréatif à plaisir ;)
RépondreSupprimeras-tu vu l'expo l'expo sur cette aventure aux Confluences à Lyon?
RépondreSupprimerJe n'ai pas vu l'expo, qui traite du pôle ... sud
SupprimerUne étrange poésie glaciaire sans être glaciale ;o) Un beau frisson !
RépondreSupprimersi tu passes par Lyon pour monter ou descendre la France, ça mérite l'arrêt
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