Sois sage ô ma
douleur
Sois sage ô
ma douleur
Car vraiment j’ai peur
De ne pouvoir à tes ardeurs
Résister encore toutes ses heures
Car vraiment j’ai peur
De ne pouvoir à tes ardeurs
Résister encore toutes ses heures
Plante ton
drapeau blanc sur mon corps
Que je ne
songe plus à la mort
Comme un
doux délice plus fort
Que ce
combat au corps à corps
Sois sage ô
ma douleur
Laisse –moi
quelques lueurs
D’espoir
dans un règlement du bonheur
Pour notre
guerre sans honneur
Douleur de l'âme ou douleur du corps, il y a du Baudelaire sous ce drapeau blanc...
RépondreSupprimercontente de te relire ici Laura :)
RépondreSupprimeril y avait bien longtemps...
et je retrouve en ce texte une poésie belle, mélancolique... comme les grands auteurs qui t'inspirent : Lautréamont, Baudelaire, etc...
Merci d'avoir reconnu le vers de Baudelaire qui m'est immédiatement venu que je me suis mis à plancher sur le thème.
RépondreSupprimerJ'ai participé pas mal à une époque ici et un peu partout, saturation et puis manque d'inspiration
Après est venu le manque d'inspiration et le besoin physique d'écrire et moi revoilà peut-être moins qu'avant mais avec le besoin de partager mes inspirations surtout 19 e, c'est vrai
Un beau texte en cout cas Laura, qui dit tout ce qu'il a à dire ... bien fait.
RépondreSupprimerUn ver de Baudelaire, d'entrée ne pouvait que me plaire!La suite me plait aussi.J'ai trouvée l'idée très belle:o)
RépondreSupprimerJ'aime assez la plasticité de cette versification, elle colle superbement au propos
RépondreSupprimermerci Zoz, c'est venu comme ça, ça ne me plaisait pas mais je n'ai pas corrigé
RépondreSupprimerMerci Mamily:Baudelaire fait un peu partie de moi
Blick: moi qui aime tant l'art, ça me touche
Faudrait-il inventer une Cour Pénale Interfractale ? Heureusement que l'écriture permet de rendre justice à nos sentiments, blessés, fragilisés, comme tu le fais ici. Merci.
RépondreSupprimerjuste merci
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