pâle heurt
Le ciel en était tout zébré, tant la bataille avait fait rage. Plus rien à l'entour, que de laid, de triste, de mauvais, d'ignoble comme un ravage de vignoble sous une grêle sans pitié. J’ai pensé préférer mourir que de subir un tel spectacle. Et s’enfonce, à n’en plus finir, la rage au fond de l’habitacle, par la gorge en y coulant des mots miteux la fonte sortie de la forge. Un vent passe… Il pousse devant lui le chant venant d’une autre face, blanche rédemption que j’embrasse.
Où mettre de l’eau dans son vin ?
j'aime énormément aussi lorsque tu écris dans cette prose implacable et romantique tout à la fois
RépondreSupprimermême si ça fait froid dans le dos :(
Implacablement romantique, j'aime la proximité de ces termes, oui oui (tu me connais bien, ça réchauffe, si si) ♥
SupprimerQuand ignoble rime avec vignoble, j'en ai la gorge serrée.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ces rimes qui n'en sont pas et la blanche rédemption qu'on embrasse! Du grand Tiniak
Hé hé ;)
SupprimerEn effet, jusqu'à "...par la gorge" (ma césure niakesque), le rythme fonctionne en octosyllabes, puis le rythme se complique, que seules les rimes intérieures révèlent ;)
Implacable!
RépondreSupprimerTsi hi, OUI (mon précédent com' n'étant pas encore publié, je ne me répète pas... tu verras) ;)
SupprimerLa consigne nous ayant été soufflée par notre chère ~zoz.., je me suis contraint à une (fausse) prose concise, à la manière de.. (deux points) ;) Ravi que cela vous ait plu.
RépondreSupprimer;o) ~ ..
SupprimerUn texte moins « acrobatique » et plus émotif. Le cœur d'un Tiniak qui laisse aller ses mots. La guerre touche tout le monde...
RépondreSupprimerBRAVO!
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