Délivrance
C’est bien la Germaine qui va être contente. On a retrouvé son Marcel dans la fosse à purin d’la ferme. Ça faisait trois jours qu’il avait disparu le Marcel.
J’dis pas que c’est mérité, mais presque… Allez, disons-le tout net, c’est bien fait pour sa gueule ! J’sais pas s’il a été dézingué ou si c’est un accident mais, pour moi, c’est du pareil au même… Il est plus là, il est plus là. Et c’est tant mieux.
Fini les mains baladeuses, les allusions graveleuses aux gamines qui croisaient le chemin de ce… Allez, n’ayons pas peur des mots, saligaud. Oui saligaud, fainéant et pochetron à la fois. J’dirai qu’il a fini comme il a vécu… Dans d’la merde. Pour tout vous avouer, je le haïssais.
Vous allez me demander pourquoi j’exprime tant de rancœur contre ce sale type ? Ben, parce que j’suis la fille d’la Germaine.
on imagine tant de choses pas jolies dans la phrase de fin...
RépondreSupprimerc'est étrange car je sais bien que ce n'est pas le même cas de figure (c'est probablement dû au contexte paysan de ton texte), j'ai repensé au film "Un crime au paradis" avec Jacques Villeret et Josiane Balasko
Ce sont des choses qui se passent un peu partout. Rural comme urbain. Mais il est vrai que des coins retirés, isolés dans vallées profondes par exemple, sont plus propices à une forme de dégénérescence conduisant à des actes bien ignobles. D'ailleurs j'ai oublié de mettre en titre de ce petit texte : "Délivrance". Si cela était possible de la faire, ça serait sympa, merci.
RépondreSupprimerUne délivrance qui ne sent pas bon, mais c'est le résultat qui compte. C'est court et percutant!
RépondreSupprimeril y en a un paquet de ces salopards ! méritent peut-être bien la fosse à purin !!
RépondreSupprimerEt même si on l'a poussé, il a une mort digne de lui !
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