Je me drape dans le blanc
Linceul à mon corps défendant
Cette bannière n’a plus de sens
Pour les belligérants
Elle gît c’est confondant
Sur le seuil de l’humain absent
Constellée de rouille et de sang
Maculant la croix ou le croissant
Criblée par les impacts terrifiants
Des balles et des engins hurlants
Elle ne parle plus qu’au vent
Des hommes décevants
Ce sont eux les perdants
Des guerres d’aujourd’hui et d’antan
Souillant la femme et l’enfant
De leurs jeux obsédants
belle et intelligente interprétation du thème, je m'y retrouve
RépondreSupprimermerci Laura Vanel-Coytte :)
SupprimerOn sent dans tes mots toute l'impuissance de ce vain rempart de drap blanc... face à la folie des hommes
RépondreSupprimerimpuissance, c'est bien le mot :(
SupprimerUn pauvre petit bout de tissu qui ne fait plus le poids ... Bien écrit Tisseuse !
RépondreSupprimeril ne pèse pas lourd en effet :(
Supprimermerci de ta lecture, Zoz
Effectivement, chère Tisseuse, nous sommes sur la même veine! et ....mes petites phrases ne sont que le ''condensé'' de ton intense description.En fait je n'ai pu imaginer qu'une sorte de ''couperet'':o(
RépondreSupprimernous sommes sur la même veine, c'est donc qu'il y a du vivant Mamily :)
Supprimermalgré la tristesse des situations, nous écrivons et communiquons, c'est déjà pas si mal...
Comme souvent chez toi, images et idées s'entrelacent, comme mur et lierre
RépondreSupprimerj'aime cette image d’entrelacs, Blick, car c'est encore une forme de tissage :)
SupprimerTon humanité, si bien résumée... qui n'a de cesse d'alerter la nôtre ! C'est tout toi, cela ♥
RépondreSupprimerahgggg, oui, c'est tout moi
Supprimercette humanité blessée, étranglée, et pourtant encore indignée
merci, Tiniak, ami fidèle :)