Personne pour m’entendre
Je broie du noir
Je tue l’ennui à coup
De petits blancs
J’étrangle ma solitude à coup
De Memphis blues
J’étouffe ma colère
Je me tue à t’attendre
J’étrangle ma solitude à coup
De Memphis blues
J’étouffe ma colère
Je me tue à t’attendre
il est sûr qu'on peut s'assassiner ainsi à petit feu, sans trop de bruit, comme un effacement de soi-même :(
RépondreSupprimerle seul "intérêt" de ce genre de crime lent envers soi c'est qu'il est encore possible, à un moment donné, de saisir une main tendue, se soigner, et redresser le mouvement
La solitude attendant la misère? ** )
RépondreSupprimerLa sobriété semble pourtant être ton fort ;))
RépondreSupprimerBroyer du noir à coups de petits blancs... pour moi, ça n'a rien d'un crime
RépondreSupprimeret pourtant, "la solitude ça n'existe pas" ... et bien si hélas, et ses quelques lignes la décrive fort bien
RépondreSupprimeret "débroyer" du noir à coup de blanc ... :o)