mardi 30 janvier 2018

Cavalier - Tous poètes

Boomerang

La lune s'est détachée,
Et sous la terre desséchée,
Je ne suis plus rien…

Gravés sous le grand chêne,
Mes rêves sans soutien,
Sans les tiens, à perdre haleine,
Se sont enfuis, soufflés par Aquilon…

Sans âme, je me promène
En errance sous la plaine,
Sous le rocher, sous le vallon…

Sans savoir où il me mène,
L'Enfer ne pourra m'effrayer
Car j'ai perdu ma tendre Chose…

Après avoir cueilli la Rose,
J'ai le goût amer du laurier…

21 commentaires:

  1. Une errance désespérée à la recherche de sa Chose perdue à jamais

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  2. La lune s’est raccrochée
    Et sur la Terre arrosée
    Tu reviens.
    Gravés sous le grand chêne
    Tes rêves, tes soutiens
    Sont fixés et ressurgissent à en perdre haleine
    Par bouffées d’Aquilon.
    Ton âme se promène
    Et chevauche la plaine,
    Les rochers, le vallon
    Sans savoir où ça mène.
    Le paradis peut-être où nul n’est effrayé
    Oui tu as retrouvé quelque chose,
    Peut-être l’amour d’une petite rose
    Près d’une racine de laurier…

    (désolée, peux pas m’empêcher d’être optimiste ;-) )

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  3. Tu me crois détachée,
    Et l’oreille desséchée,
    Mais de moi tu ne sais rien.
    J’ai beau ne pas être un chêne
    Ma force veut être ton soutien.
    Je veux sentir ton haleine,
    Comme un tendre et doux aquilon
    Qui, sur ma joue, se promène
    Comme la brise sur la plaine,
    Et l’eau riante d’un vallon.
    Je sais très bien où je te mène.
    N’aie crainte de t’effrayer,
    Je vais te faire oublier ta chose,
    Devenir ta nouvelle rose
    Et t'embrasser sous ton laurier.
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. une douce chaleur
      dans tes mots

      c'est trop joli...

      Hespéride Blues

      Moi, je t’enlèverai un jour en ton pays,
      Toi, mon tendre soleil, ma douce Leila.
      Connais-tu mon royaume aux citronniers trahis
      Qui pleurent ton absence aux larmes à cappella ?

      Aux orangers dorés, aux lauriers élancés,
      Aux myrtes amadoués ? C’est là que tu viendras
      Contre moi te blottir et m’aimer… enlacés,
      Sous les colonnes d’or, les statues cathedras.

      Mon jardin d’Hespéride où l’immortalité,
      Gloire de notre amour et sa virginité,
      Nous feront un manteau hors nos soleils brûlants,
      Une couche fleurie sous nos corps déferlants...

      :)

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    2. Et allez ! On remet ça... Ha ha ha !! Régalade...

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  4. j'aime énormément ton texte, et ton retour en écriture ici :)
    une seule chose me chiffonne : son titre, qui d'après moi ne colle pas avec l'esprit du poème, mais ce n’est bien entendu que ma perception...

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    1. merci Tisseuse
      pas grave le titre
      on ne regardera que le texte

      bisous


      Bing ! Aïe !

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  5. Mais cékoidon cette Chose dont tout le monde parle ? :-)
    Le parfum du laurier est moins subtil que celui de la rose mais il a d'autres vertus : il conserve.

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    1. bonne question
      cékoidon ?

      oui c'est vrai pour la rose et le laurier,
      surtout que certains lauriers contiennent du cyanure...

      :)

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  6. Joli poème à fleur de...coeur ! Mais si j'en crois le titre, l'amour revient toujours !

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    1. oui... ou pas
      quelquefois le boomerang fait mal

      merci Maryline pour tes mots

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  7. comme c'est joliment construit !

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  8. Compliment, Cavalier :

    La perte en creux
    là, sous nos yeux
    si vivace que le chiendent
    bombe le torse et se défend
    contre le vide
    (affreux tonneau des Danaïdes)
    y fout le feu !
    et fait jaillir
    l'obstination du souvenir
    contre l'abandon désastreux

    ;)

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    1. Complément au compliment...
      http://pavupapri.hautetfort.com/archive/2018/02/04/compliment-6023622.html

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    2. tiniak que vous ne vous souvinsses pas de moi... jamais,
      et même déjà avant avant bien avant le calendrier de l'avent...

      mais

      c'était juste ici un petit rôle poétique en bluette

      mais compliment au complément...

      et imagine(Z), j'ai retrouvé ceci en mon blog joli :

      "Bon, vu que ça prend pas par mail, je te "colle" ma participation à ta consigne (croisée avec celle en cours chez les Impromptus...)
      cordialement partisan du plaisir d'écrire,
      tiniak


      Un matin

      Un matin - mais était-ce un matin ?
      il fallut se rendre à cette évidence :
      le temps avait bel et bien disparu

      Sept péchés capiteux parfumaient la chambrée
      ça me laissait trois doigts pour te former les yeux
      puisque tu t'éveillais

      Ah, les torticolis matinaux qui se prennent
      les pieds dans les Tant Pis, après une semaine
      de paresse et d'ennui
      ça vous met des colères
      jusque dans le revers
      des plus sourdes envies

      Et puis, les gourmandises
      - revenus d'un orgueil avare de franchise,
      s'étalaient chez la Pas Si Fière
      qui saurait comment faire
      avec les impostures
      un festin de luxures

      Le temps avait passé
      avait choisi son camp
      et n'en reviendrait pas dorénavant

      Sa première moitié
      jetée au bout du monde
      il promenait au diable sa seconde

      L'infini dépité
      rentra dans sa caverne
      pleurer des météores sempiternes

      Moi, pris dans la fenêtre, à me tordre le cou
      je déployais des orgues d'impuissance
      La mort n'accorderait jamais de délivrance
      et mon chant se joindrait aux cris des fous ?

      Quand, tous les nombres bus, finit la parabole
      l'ordre des vanités perdu pour les calendes
      s'en remet au chaos sur les bancs de l'école
      et lève un doigt pour prendre sa commande

      Eh ! pas une âme hors de moi qui l'entende ?

      Sans Toi ni Pas Si Fière au fond du corridor
      c’est folie de rester dans ce décor !

      Oui, folie d'être seul enrobé des parfums
      réchappés d'un hier sans lent demain



      tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK"


      c'est bien joli aussi

      des bisous

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  9. Effectivement,Quoi de pire que d’avoir perdu sa tendre chose ? ;-)

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  10. oui, et puis souvent elles cachent bien leur jeux

    La femme la plus vertueuse a en elle quelque chose qui n'est pas chaste. Balzac

    ;-)


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