"De notre rencontre, ma mie, n'est point détachée
Cette trace, désormais desséchée,
Visible, ce n'est pas rien,
Comme chanoine chevauchant, nu, branche de chêne.
De mon généreux soutien,
Ne craignez-vous que votre époux en eut haleine,
Sachant que souffle aquilon,
Moins vivement que rumeur, en ces airs, ne se promène.
Cette preuve, masquez en, de grâce, votre généreuse plaine,
Où, un instant, distraite de vos charmants vallons,
Ma vue me mène."
"Ma foi, monsieur, vous êtes bien prompt à vous effrayer,
Et apprenez, que cette chose,
Dont, vous crûtes déflorer ma rose,
Ne fut qu'illusoire instrument, et n'en recevrez nul laurier."
Où lire Jacou
Et chose elle a vécu ce que vivent les choses... l'espace d'un élan !
RépondreSupprimerJ'ai adoré la forme et le fond :)
et toc !
RépondreSupprimerbien envoyée la réponse de la belle au vaniteux, de surcroit lâche :)
Délicieusement médiéval ce madrigal !
RépondreSupprimerBravo jacou !
¸¸.•*¨*• ☆
Bernard de Ventadour n'eut pas fait mieux. Bravo Jacou !
RépondreSupprimerVous crûtes...ah il faudrait donc la faire cuire ! :), délicieux vers, à savourer sans attendre...
RépondreSupprimerle chanoine sur sa branche semble sorti d'une enluminure, et vous crûtes est un délice
RépondreSupprimerAhah J'ai bien ri et apprécié ce style médiéval.
RépondreSupprimerOh, la vanne !! Excellent... ;)))
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