Ma vie de château
Comme autrefois, je fais un château...
Les cartes s'unissent pour un jeu.
Se mélangent les couleurs,
S'apaisent les douleurs.
Comme autrefois, je fais un château...
Les cartes ignorent les enjeux,
De cette course au bonheur.
Entends-tu ces pleurs ?
Comme autrefois, je fais un château...
Les cartes se lient deux à deux,
Pudiquement s'effleurent,
Avides de douceur.
Comme autrefois, je fais un château...
Les cartes tendues s'ébranlent,
Leurs faces sur le carreau.
Un enfant a peur.
Des promesses d'une vie de château,
Ne reste que ces corps sans vie,
Que la mer encore engloutie.
Ne reste que l'horreur.
Comme toi j'habite un château,
Mais j'oublie l'hospitalité.
Je suis privilégiée.
Oui, Je le sais.
Pour certains la vie est un château de cartes, le moindre souffle l'anéanti. ];-D
RépondreSupprimerUne sorte d'écho à mon texte Maryline18... Difficile de savoir baisser le pont levis.. ;-/
RépondreSupprimerQui jouerait la carte de l'hospitalité quand il suffit d'une seule pour que le château s'écroule ?
RépondreSupprimerC'est un château qui ne manque pas d'atouts, un tour de cartes bien maîtrisé!
RépondreSupprimerJ'aime bien ce texte qui passe en douceur d'une émotion à une autre...ce qui n'empêche pas la force de ce qui se dit
RépondreSupprimeroui, l'air de rien, tout est dit et nous met devant notre réalité de nantis
RépondreSupprimerLes rêves se terminent en tragédie trop souvent pour ceux qui croient à l'eldorado. Mais il y a chez nous combien de gens qui souffrent ? Le problème est délicat...
RépondreSupprimerQuelques rêves, paris, choix, hasards épars.
RépondreSupprimerFinement conduit !
ça commence comme un jeu, et on finit le cul par terre: bien joué!
RépondreSupprimerQuand, d'un jeu de cartes indolemment rebattues, surgit le devoir de mémoire, cru...
RépondreSupprimerBravo !