Pacotille
Soleil, je t'adore comme
les sauvages
A plat ventre sur le
rivage.
Batifolons mon bel amant
doré
m'invite la lune
d'argent.
Je l'aperçois là-bas
qui effleure les dunes, jetant dans le ciel pâle
des étincelles de sable, des touffes d'œillets
marins et des fragments de queues-de-lièvre. Je ne manque
jamais, d'habitude, de souscrire à ces réjouissances,
mais aujourd'hui, selon l'éphéméride, la lune vient de se lever à
21 heures 53 et moi, hélas, je me couche à 22 heures 10. La
galipette tiendrait plus d'une cavatine à l'italienne
que des symphonies pastorales dont je raffole, en plusieurs actes,
avec saluts et rappels. Sauf à manipuler sans
vergogne le calendrier cosmique, mais on risquerait alors
d'altérer la marche des astres, provoquant des
désastres incalculables par les astronomes, qui sonneraient le
tocsin dans la voie lactée et jusqu'à la constellation du
Petit Chien. Grâce aux télescopes modernes, nous savons désormais
que c'est un bichon,
mais à quoi cette
science m'avance
ce soir si,
au terme de ma course
diurne, je tombe de sommeil
dans l'océan que
la nuit bientôt noircira.
Beaucoup de poésie dans cette réflexion d'un couche-tôt privé de batifolage!
RépondreSupprimerTrès belle idée, Blick
je ne pense pas laisser de commentaires sur votre blog car j'ai déjà pas mal d'abonnées et certains écrivent pour vous cela ferait un doublon
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