Soleil, je t’adore comme les sauvages à plat ventre sur le rivage ; soleil je t’honore comme l’amant qui marche, se réjouissant de boire à la source glacée ; Soleil je déplore les reflets d’étincelles, brisés sur la mer italienne, altérant mon là-bas de fragments ignorés ; soleil tu fais éclore en fragments de parfum des bichons transalpins jamais manipulés, qui ne peuvent souscrire au tocsin endiablé sur un rythme de marche, cavatine bravache.
Soleil, j’adore les sauvages qui vont le ventre plat en dépit de leur âge écouter le tocsin qui sonne, ici, là-bas, le glas des réjouissances ; j’adore qu’un amant altéré, l’âme haute, chante la cavatine à jamais tandis que se couchant les rayons du soleil effacent à son visage les traces de son âge.
Où lire Nounedeb
Parle nous encore de ce soleil qui fait rajeunir les vieux amants au bedon plat :)
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RépondreSupprimerC'est beau.....Je suis scotchée (et je n'ai pas bu), notamment : "Soleil je déplore les reflets d’étincelles, brisés sur la mer italienne, altérant mon là-bas de fragments ignorés" . Superbe, Nounedeb...
Ah oui, ce soleil qui lisse les outrages du temps nous intéresse.
RépondreSupprimerBelle jetée de mots, d'accord avec Cadichonne.