Le soleil des amants
Soleil,
je t'adore comme les sauvages
A
plat ventre sur le rivage
lorsque,
dernier fragment d'étincelle
que
le flot multiplie,
ultime
trait de lumière
que
les marches de la nuit viennent altérer,
plongé
dans la mer tu meurs doucement.
Et
bientôt, chant de silence entendu seul des amants
que
la réjouissance enflamme,
s'élève
dans les airs ta cavatine italienne.
Alors,
sous tes ardeurs
qui
d'heure en heure se font plus douces,
la
lèvre effleure la lèvre et,
souscrivant
à l'ancien rite,
l'espèce
humaine chavire cul dans le sable,
et
se perpétue dans un crissement douloureux.
Je me laisse bercer par cette douce poésie au soleil ... couchant bien que l' atterrissage un peu ... brutal
RépondreSupprimer;)
Le crissement douloureux, ce sont les freins à l'atterrissage !
SupprimerÇa commençait bien, romantisme du couchant, poésie, langueurs amoureuses - et soudain l'on devient plus terre à terre...enfin, sable à sable.
SupprimerSi on veut...mais l'amour sur la plage sans une serviette épaisse...
SupprimerMe suis gouré Clémence, la réponse qui t'était destinée est celle-ci :
SupprimerÇa commençait bien, romantisme du couchant, poésie, langueurs amoureuses - et soudain l'on devient plus terre à terre...enfin, sable à sable.
Crissement douloureux! Quelle idée de faire ça dans le sable! ** )
RépondreSupprimerPas raisonnable en effet, impétueux désirs !
SupprimerJ'aime beaucoup la photo!
SupprimerLever de soleil (et non coucher) sur "Le Château", île d'Oléron.
SupprimerOn se laisse bercer par le rythme poétique.....et voilà que'' l'espèce humaine'' se met à'' chavirer''.....douloureux!......
RépondreSupprimerMieux vaut chavirer tranquillement chez soi...et sans le moindre grain de sable dans les draps.
SupprimerEt ce dernier vers qui gratte...
RépondreSupprimerOui, ça n'est pas très raisonnable, mais il en est parfois ainsi de la vie.
SupprimerLa cavatine italienne du soleil s'épanouit sur la plage et dans ton poème, Chri.
RépondreSupprimerCavatine qui s'achève pleine de fougue et déraison...
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