Soleil je t'adore comme les sauvages
A plat ventre sur le rivage
où s'endorment les amants
de passage.
Soleil,
tu m'as offert
ma première
étincelle velours.
Jamais dans ma mémoire
ne s’altérera
ce souvenir d'amour.
Mais quel age
avait-elle, à l'heure rousse
où le tocsin sonna dans mon
cœur
lorsqu'elle me laissa effleurer
sa peau douce
sous les ombrages ?
Le jour fuyait,
cavatine silencieuse
peuplée de fragments de nuit.
Là-bas, aux bords incertains
des vagues bleues
dansaient de jeunes italiennes
sur des marches
de pierre,
comme vestales
promises aux dieux.
Le ciel se coucha
sur la mer.
Enlacés dans des
parfums inconnus
le regard perdu
dans le champ des
étoiles,
nous abandonnions
nos rêves
aux voiles
d'une éternité
trop brève.
Désormais,
soleil menteur
je te hais.
Entre amour et haine, une évocation poétique d'émotions disparues...
RépondreSupprimerP.... de soleil!
Bah...y a de la vie aprés l'amour !
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