A la manière d' Isidore Lucien Ducasse
L' autre en amont
Vous, dont le calme enviable ne peut pas faire plus que d'embellir votre faciès certifié par l' expérience ; prétendriez vous donc que, parce que j'aurais taquiné, comme en me jouant, le principe spirituel qui préside à quelques balbutiements littéraires, il vous faudrait m'emplire la bouche des feuilles de la belladone salvatrice ?
Dans tous les temps nous croyons, les paupières ployant sous les résédas de la modestie, que nous ne sommes composés que de bien, d' une quantité minime de mal et réfutons nos amères vérités.
Pourtant, les mensonges sublimes avec lesquels nous nous trompons nous-même ne disperserons pas les ténèbres de notre orgueil.
« Car il ne sera fait que de pure lumière,
Puisée au foyer saint des rayons primitifs,
Et dont les yeux mortels, dans leur splendeur entière,
Ne sont que des miroirs obscurcis et plaintifs ! "
hommage réussi à Maldoror et à cette langue littéraire et ciselée
RépondreSupprimerJ'aime.... la belladone salvatrice et les paupières ployant sous les résédas de la modestie...
RépondreSupprimerDéfi: replacer ces deux expressions dans une conversation autour d'un BBQ.....!!!
Chiche ?
SupprimerCa tombe bien...je suis papou de Papouasie Nouvelle-Guinée, antropophage cullturel et ma belle mère vient de dcd ! On te la garde au frais...ne tarde pas trop tout de même !
Ne prend pas de billet de retour...c'est point la peine. :o)
Bien vu m'sieur le comte, je vous donne ma Bénédiction (Baudelaire) ! J'ai lu ces chants à l'âge de 19 ans, lorsque j'étais en HP...c'était bien...ça me calmait. :o)
RépondreSupprimerMerci pour cette découverte!!:o)
RépondreSupprimerC"est ici Mamily http://www.maldoror.org/chants/ et c'est bien sympa. ;o)
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