Les ancêtres géants de pierre au regard vide
illustres déifiés nés des flancs du volcan
à force de ramper, tourner, ne sait comment
ont gagné leur combat, du moins les plus valides
Combien se sont brisés à vouloir s 'arracher
des friables carrières du Ranu Raraku
tiraillés et traînés pour les moins casse-cous
et pour les plus hardis de licols harnachés
Dans un dernier effort qui reste un grand mystère
tournant leurs dos gravés aux embruns pacifiques
les moaï rescapés du chaos volcanique
d'une mâle érection se sont plantés en terre
Privés à tout jamais d'yeux faits de corail blanc
ils ont la dignité qu'ont les statues antiques
le port impérieux, ombres énigmatiques
que des touristes émus mitraillent en tremblant
Leurs coiffes de tuf rouge ont roulées à terre, quelle allure avaient ils au temps de leur splendeur ?
RépondreSupprimerLe pukao de scories rouges ? Encore un casse-tête pour les chercheurs :)
SupprimerUne poésie au style classique, une ambiance mystérieuse à souhait.
RépondreSupprimerTrès réussi, notamment les deux dernières strophes !
Merci antoine. Ces moaï m'ont inspiré et mériteraient une visite, un jour peut-être
SupprimerC'est puissant et mystérieux. Bravo !
RépondreSupprimerMerci
SupprimerQue de sagesse ! Et quelle impérilleuse diérèse... Devaient être bien gras ces magrets ;)
RépondreSupprimerDe grands Alexandrins pour ces ancêtres géants
RépondreSupprimerCe petit sonnet est ma maigre contribution à ce grand mystère
Supprimersuperbe en effet
RépondreSupprimercela faisait un temps que tu ne nous avais pas gratifiés d'un aussi beau poème !
Bravo ! Et j'adore le dernier vers ;-) .
RépondreSupprimerPetit sonnet, mais grand effet !
RépondreSupprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Très beau! Ces géants auront décidément été de vraies sources d'inspiration!! ;-)
RépondreSupprimerMagnifique.
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