mardi 26 février 2019
Landrynne - Escape game
Il vivait une vie morne et isolée dans un univers sombre, et froid comme le néant.
Blasé, du monde il ne voulait plus rien savoir, ni rien voir, à l'abri bien au flou.
Son âme d'enfant évaporée, ses pas d'adulte suivaient les ombres machinalement.
Dans l'existence comme emprisonné, il luttait seulement pour ne pas devenir fou.
La porte de son coeur était fermée à clé. À double tour, c'est plus prudent.
Mais la vie, elle, a bien plus de tours encore dans son sac élégant.
Comme par magie, elle lui glissa un jour sur le nez des lunettes, l'obligeant à voir,
Les pavés de la rue, le crépi gris des murs, le ciel bleu et nu, et puis les gens.
Et c'est sur une nymphe fière, radieuse et légère, qu'il posa son regard,
Une rousse astucieuse, avec dans la poche de l'âme, un morceau de fer blanc..
Leurs yeux se croisèrent dans le tumulte ambiant, figeant leurs pas et le temps.
En un rayonnant sourire, elle fit du monde entier vibrer les couleurs,
Et en quelques paroles à peine, tourna la clé de leurs coeurs gentiment..
Alors main dans la main, libres, ils commencèrent l'aventure du bonheur,
Sourires aux lèvres, portes et yeux grands ouverts, comme deux enfants.
Où lire Landrynne
11 commentaires:
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Comme quoi, les hommes à lunettes ...
RépondreSupprimer... ont plus de chance de faire la fête !
SupprimerSi la Dame porte des lunettes également, à chaque bisou c'est tchin tchin !
RépondreSupprimertendre
RépondreSupprimerLa clé du cœur tourne parfois dans le vide mais elle peut aussi ouvrir la porte du bonheur
RépondreSupprimerLes rousses ne comptent pas pour des prunes ☺
RépondreSupprimerUne jolie version des p"tits pains au chocolat de Joe Dassin ? Tout est bien qui fini bien !
RépondreSupprimerah ! Non je n'y avais même pas songé, mais ça aurait pu c'est vrai !
SupprimerBelles images. J'aime beaucoup la douceur de ce texte.
RépondreSupprimerMerci à tous de vos gentils commentaires.
RépondreSupprimercomme quoi un cœur n'est jamais réellement verrouillé
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