Guetteur, je suis porteur
D’un passé évocateur
Taillé dans le bloc
De puissants rocs.
Qui saura apaiser
La terre épuisée
Entamée, malmenée
Depuis trop d’années
Guetteur, je suis guetteur
Immobile hauteur
Figé méditatif
Quasi dubitatif.
Qui viendra me défier
Ou me mettre sur pieds
Pourrais-je me libérer
Ne plus être rocher
"Même absente, la vie des pierres est de veine humaine" - Denys Gagnon, écrivain canadien
RépondreSupprimerSobrement taillé comme les statues évoquées. Bravo Tisseuse.
RépondreSupprimerUn beau poème adressé à ces figures énigmatiques qui tournent le dos à l'océan.
RépondreSupprimerLe nombril du monde selon les Rapa Nui, quel étrange endroit, il m'a toujours fasciné...
RépondreSupprimerNan, mais attends ! T'es là depuis, fiou ! Et nous, on passe... Merci pour la tasse XD
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup.
RépondreSupprimerLa question de la fin de ce beau texte rappelle le mythe de Sisyphe
RépondreSupprimerSentinelle du temps, défiant l'océan
mais pour combien de temps ?
Si tu es mon guide, je veux bien aller y jeter un oeil ! Tu sais avec tes mots donner du sens, presque de la vie à l'inerte !
RépondreSupprimerTout est dit en quelques lignes, c'est cela, le talent... :-)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'idée que les statues contiennent une âme enfermée...
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Très évocateur ce poème! Bravo Tisseuse ;-)
RépondreSupprimerUn peu triste, mais très joli.
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