Une si longue attente
– Tu peux me dire depuis combien de temps on attend ?
– Non. Il y a si longtemps que j’attends que je ne sais même plus depuis quand.
– Il doit bien y avoir quatre ou cinq cents ans, non ? C’est bien simple, je suis resté si longtemps sans bouger que je ne sens plus ni mes pieds ni mes jambes.
– Excusez-moi, je viens juste d’arriver, il n’y a que trois cents ans que je suis là, mais vous êtes sûr qu’il va venir ?
– Absolument certain : Malbrough tient toujours ses engagements. Ce n’est pas un parangon de ponctualité, mais s’il a dit qu’il viendra, alors, il viendra.
– Mais il faut reconnaître qu’il n’a pas été très précis quant au moment où il arriverait. Il nous a juste dit qu’il reviendrait à Pâques ou à la Trinité !
– Ah, mais alors, ce n’était peut-être pas au large du Chili que nous avions rendez-vous, mais au large du Vénézuela ?
Où lire Michel Quedeverbes
On vit voler son âme à travers les lauriers...
RépondreSupprimerMiroton miroton ...
dialogue très drôle et "absurde", un peu à la façon d'un Samuel Beckett :)
RépondreSupprimerBel échange ! Rendez-vous à la Trinité ...sur mer ?*
RépondreSupprimer;-)
For he's a jolly good fellow,
RépondreSupprimerWhich nobody can deny
Sur le "même air" que Malbrough
ou "le pépère" selon
Excellent !
RépondreSupprimerEt tout à fait original...
Bienvenue chez les Impromptus, Michel !
C'est un endroit où les Anciens n'ont pas quatre ou cinq cents ans, je te rassure !
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Extra! Tout à fait ce langage décalé que j'imagine dans leurs têtes de pierre ;-))
RépondreSupprimerMerci pour le sourire!
RépondreSupprimerBienvenue chez nous... Quelle originalité et la chute rigolote !
RépondreSupprimeravec le sourire