La soif de l'or*
Li-Wan le vieux marchand
Aimait beaucoup l'argent
Qui remplissait ses coffres.
Mais de la soif des ogres
Il voulait tant et trop
Qu'il ne trouvait repos.
Par les dieux implorés
Dix mille pièces d'or
Adoucirent son sort -
Et son rêve doré.
- Est-ce bien suffisant
Que ces quelques centimes ?
Disait le richissime
Aux grands dieux se plaignant.
Ce qu'il toucha dès lors
Se transformait en or
Mais il vit tôt sa fin
Car il mourut de faim.
Un tiens dit-on vaut mieux
Que deux promis des dieux**.
* Adaptation déviante d'un conte Zen.
** Adaptation rimante du vieux dicton :
"Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras".
J'ai aussi entendu dire que: Qui veut les moyens meurt de faim :)
RépondreSupprimerJoli poème, JCP
"Les moyens, tous les moyens appartiennent à la Reine !".
SupprimerAlice au pays des merveilles, Lewis Carroll
Merci, Végas.
les dieux sont bien disposés, taquins ou féroces, mais leurs leçons en général sont sans appel
RépondreSupprimerD'ailleurs la fin des temps - dit-on - viendra du courroux des dieux.
SupprimerEn fait, le conte zen original met en jeu un roi et un mage...
J'aime beaucoup cette adaptation d'un conte zen .J'affectionne particulièrement la philosophie de ces contes orientaux :o)
RépondreSupprimerJe les relis fréquemment, ils sont toujours pleins d'enseignement.
SupprimerBien rythmé et musical ce conte-poesie...Merci JCP !
RépondreSupprimerMerci à toi, Blj73, à bientôt.
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