Nuit
de slam
Il
est quatre heures du mat, l'heure des leurres, l'heure des pleurs
et
tel un automate je mate, je compte mes stigmates couleur tomate.
sans
clé comment boucler Chloé qui renâclait après cette raclée
musclée
et
s'est tirée avec ma tire
sans
bagnole, sans la moindre chignole de Bagnolet aux Batignolles
je
suis le roi des branquignols, un relou campagnol.
Grand-guignol!
sans
toit, pantois, sans toi, sans voix, coi, à découvert
j'en
perds mon patois sarthois entre-deux-verres
et
sous la pluie, un grain chagrin, une belle-de-nuit meurt d'ennui
c'est
du tout-cuit et je la suis... mais c'est qui lui?
Paf!
Court-circuit
Voilà qui sonne slam en effet, joli coup !
RépondreSupprimerJ'ai cru entendre Grand Corps Malade dans ces syllabes et ces phrases déjantées - mais super inspirées et fignolées -... bien vu.
Un chant ! Ça rime dans les babines ! ;o) que du bonheur !
RépondreSupprimermais tu sais tout faire ! même le slam à la sarthoise :)
RépondreSupprimerC'est bien la première fois que je m'essaie à ce genre "littéraire" !
SupprimerJe l'entends, ce slam monocorde, qui tel un constat désabusé, subit, décrit, maudit... Un spam, oui!.
RépondreSupprimerJe trouve que,pour un premier essai,tu nous offres un slam bien réussi!''Bis repetita placent'' S.V.P.:o)
RépondreSupprimeron l'entend ce slam, manque que la musique mais l'imagination fait le reste.
RépondreSupprimeravec le sourire