C’était donc huit heures du matin au début du mois de juin.
Comme en mai, avril et mars, je ne ferais pas d’alexandrins.
Comme en février, je saupoudrerais de poudre de perlimpinpin
Mes vers de mirliton sans les transformer en vers d’airain.
Comme en janvier, je regarderais des soaps français et américains ;
C’est mon côté midinette équilibrant ma tendance « quartier latin. »
Comme en décembre, je te caresserais des yeux et des mains.
Comme en novembre, je lierais des polars et des essais très fins.
Équilibrant l’horreur et la beauté ; le sérieux et le badin.
Comme en octobre, je verrais des expositions du proche au lointain.
Je regarderais le monde qui m’entoure avec la même faim
Comme en septembre, je t’embrasserais des pieds aux seins
Et j’admirerais ton respect, ta passion et tes trains.
Comme en août, j’aurais mal du matin au soir au matin
Je forcerais, lutterais, fatiguerais de la tête jusqu’aux mains
Comme en juillet, j’irais au cinéma : art et essai argentin
Partagera mon temps avec un cinéma moins mondain.
C’était donc huit heures du matin au début du mois de juin.
Où lire Laura
Laura est très occupée toute l'année
RépondreSupprimerMais trouve le temps pour un texte bien tourné. ];-D
Grâce à vous tous
RépondreSupprimerUn programme chargé et bien écrit ! Bravo !
RépondreSupprimerJE LE TIENS GLOBALEMENT? ET MEME LA FIN MALHEUREUSEMENT
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