Quatorze et demi, ce n’est plus quatorze, ce n‘est pas
quinze, je suis comme au passage du gué, dans un entre deux finalement, et
peut-être bien que ce coup d’œil dans le rétroviseur me renvoie justement à une
période, un âge étranges, oui un entre deux qui dirait que le juste milieu
n’est pas toujours juste, que l’on ne s’attend pas à grandir plus vite que
prévu, quand on se retrouve quelque part où l’on ne se retrouve pas ou plus, qu’on
se sait à quoi se raccrocher, car quelque chose a changé, finie l’unité, on ne
sait plus à quoi s’en tenir, le cocon n’est plus, et il va falloir nager ou
surnager, construire autrement, et tant qu’on ne sait pas, malgré le temps et
les détours mieux vaut tenter le gué…
très bonne métaphore le passage a gué, car on ne peut pas faire demi tour, et il vaut mieux avancer :)
RépondreSupprimerEn effet, et quelques années plus tard, je peux confirmer que j'ai avancé. Enfin, je pense ;-)
SupprimerQuatorze ans est encore si près de l'enfance. Pourtant, l'adolescence commence à treize ans. A quinze ans, peut-être pas pour tout le monde, il se passe tant de choses... Ou il se passait. Chaque année est une étape, une pierre de l'édifice, ou une pierre du gué, comme on veut. Et effectivement, on avance, on n'a d'ailleurs pas le choix.
RépondreSupprimerOui, état et situation intermédiaires. Du transitoire qui dure aussi...
SupprimerLe passage du gué à cloche-pied, à cloche-cœur aussi parfois. ];-D
RépondreSupprimerFort bien résumé cher Andiamo !
SupprimerIl y a tellement de passages à effectuer dans la vie jusqu'au tout dernier. Mieux vaut en effet aller de l'avant et carpe diem.
RépondreSupprimerUne suite de débuts et de fins, de passerelles, un changement perpétuel.
SupprimerTiens ,appelons-ça la vie.
;-)
A chaque étape de la vie on est seul avec soi. On ne parle que très rarement de son "moi" à autrui car quand on se lance, confiant, l'incompréhension et le jugement arrivent au galop.
RépondreSupprimerOui.
SupprimerOn peut y ajouter la volonté de ne pas déranger parfois.
C'est haletant dans le rythme de ta phrase, comme on peut l'être à l'adolescence...
RépondreSupprimerBien vu, mister !
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Ah merci, Chèrelestine, tu as fart bien noté.
SupprimerJe suis sensible au rythme, c'est une de mes questions initiales quand je me prépare à commettre un texte !