Je me souviens très peu de la maternelle, de cette période de ma petite enfance en général. J’étais souvent malade (rhumes et maladies infantiles).
Je me souviens bien mieux à partir de primaire. Maman m’amenait souvent car elle ne travaillait pas. Nous y allions à pied et beaucoup faisaient de même alors que dans les écoles, collèges et lycées où je travaille depuis 9 ans, il ne faut pas laisser faire 10 mètres à pied à son enfant…
Nous longions la cathédrale puis nous prenions la petite rue du catéchisme (où j’irais bientôt). Nous traversions la rue où Cannelle rencontra R. Puis c’était la rue où je vis plus tard « The wall » des Pink Floyd (un choc).
J’étais heureuse comme on peut l’être à cette époque, sans vraiment m’en rendre compte car je n’avais pas connu le malheur jusqu’à la mort de mon grand-père.
Comme nous, beaucoup de gens avait des serins sur le bord de leur fenêtre. Je tombais souvent (comme toujours depuis) mais ça me permettait d’avoir des croûtes que je monnayais avec la petite souris.
J’aimais l’école car j’aimais apprendre (comme toujours maintenant) et ça me réussissait. J’étais souvent première et je prenais la concurrence avec la fille de la maîtresse comme une émulation positive.
Le soir, j’étais pressée de rentrer pour goûter en regardant la télé puis faire mes devoirs.
J’ai bien été un peu harcelée à cause de ma grande taille qui était rare à l’époque mais ça se noyait encore dan le bonheur d’apprendre.
La première tristesse vient donc de la mort de mon grand-père.
La première injustice fut d’être punie à la place d’une autre alors que j’étais si sage.
La deuxième fut d’être reçue dans le bureau du directeur sans avoir compris, même aujourd’hui pourquoi.
A partir de ces moments-là à la fin du primaire, le chemin de l’école fut moins insouciant, comme un présage du cataclysme de la fin du collège sur un autre chemin.
Je me souviens bien mieux à partir de primaire. Maman m’amenait souvent car elle ne travaillait pas. Nous y allions à pied et beaucoup faisaient de même alors que dans les écoles, collèges et lycées où je travaille depuis 9 ans, il ne faut pas laisser faire 10 mètres à pied à son enfant…
Nous longions la cathédrale puis nous prenions la petite rue du catéchisme (où j’irais bientôt). Nous traversions la rue où Cannelle rencontra R. Puis c’était la rue où je vis plus tard « The wall » des Pink Floyd (un choc).
J’étais heureuse comme on peut l’être à cette époque, sans vraiment m’en rendre compte car je n’avais pas connu le malheur jusqu’à la mort de mon grand-père.
Comme nous, beaucoup de gens avait des serins sur le bord de leur fenêtre. Je tombais souvent (comme toujours depuis) mais ça me permettait d’avoir des croûtes que je monnayais avec la petite souris.
J’aimais l’école car j’aimais apprendre (comme toujours maintenant) et ça me réussissait. J’étais souvent première et je prenais la concurrence avec la fille de la maîtresse comme une émulation positive.
Le soir, j’étais pressée de rentrer pour goûter en regardant la télé puis faire mes devoirs.
J’ai bien été un peu harcelée à cause de ma grande taille qui était rare à l’époque mais ça se noyait encore dan le bonheur d’apprendre.
La première tristesse vient donc de la mort de mon grand-père.
La première injustice fut d’être punie à la place d’une autre alors que j’étais si sage.
La deuxième fut d’être reçue dans le bureau du directeur sans avoir compris, même aujourd’hui pourquoi.
A partir de ces moments-là à la fin du primaire, le chemin de l’école fut moins insouciant, comme un présage du cataclysme de la fin du collège sur un autre chemin.
Où lire Laura
Le chemin pour moi était pénible, j'aurais aimé avoir un œil dans le dos afin de m'y rendre à reculons ! Bien pire était celui du catéchisme, à l'opposé de l'endroit où j'habitais, et puis déjà cet immense scepticisme, une vierge avec un enfant ? Des miracles qui pleuvaient comme à Gravelotte.
RépondreSupprimerplutôt un chemin qui semble assez positif jusqu'au décès de ton grand-père
RépondreSupprimeril y a des moments marquants dans une vie qui font un avant et un après...
Merci pour ce partage.
RépondreSupprimerIl y a toujours des particularités à l'école qui ressortent (ici voter grande taille)..
Avant / après, oui, pour ma part ce sont les déménagements qui ont rythmé les choses, et oui j'aimais bien l'école aussi :-)
Andiamo: j'ai cru comprendre déjà
RépondreSupprimerTisseuse: et je travaille au lycée...
K: c'était un plaisir; aujourd'hui, ça paraît une corvée pour eux
Les déménagements, j'ai vécu ça après
J'ai essayé toute ma vie que mes élèves gardent un bon souvenir de l'école...mais je n'étais pas la seule maîtresse sur leur chemin...
RépondreSupprimerLes injustices me rendent triste...
Bisous laura
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
le harcélement au lycée m'a plus marqué
RépondreSupprimerBien joué, la Grande ! ;)
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