CHANT'TIERS
Un pavé après l'autre, une route se forme
Sous l'ombrage d'un orme, une idée s'achemine
ayant pu réchapper de ses propres épines
étend, sur ce trajet, une passion... énorme !
« Hei, hi ! Hei, ho ! Au centre, nos brûlots !
Mieux disant, tout de go, d'où nous pleuvent les mots »
Une pierre après l'autre, une maison s'érige
Ô Vénus callipyge, y veux-tu séjourner ?
Qu'une œuvre de mémoire y prenne ses quartiers
et que, sur le métier, nos profonds lieux se figent ?
« Falleri, fallera...Soldons ces reliquats
de bottes sur nos pas, de chiffres à nos bras... »
Tuile après tuile, un autre nom de toi s'assemble
Il fait doux - ce me semble, y connaître à aimer
loger sous le couvert de nos intimités
où se sont embrassés les maux qui nous ressemblent
« Ton, ton, tontaine, ton, ton... Eh ! Voici nos corps !
Chantiers z'à l'unisson produisant leur essor… »
Contre ventre et marais, l'amnésie imbécile...
jouissons d'amour fertile et propre à contenter
le projet de nourrir, de simple humanité
le solide mortier des sociétés civiles
Où se défaire, par amour, d'une étoile jaune...
Un joli chant(ier) d'espoir
RépondreSupprimerIl était grand temps que le mortier se pointe !
RépondreSupprimerLe devoir de mémoire contre "l'amnésie imbécile"
RépondreSupprimerChacun avec sa truelle, il me semble que nous avons traité du même point !
RépondreSupprimerPile poil ! ;)
SupprimerTudieu comme il est beau ce projet de grand architecte !
RépondreSupprimerMerci, Joe ! Pour ce que je sais que nous partageons, notamment de la gravité dans la dérision, contre le dérisoire et les graves c*ns !
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