lundi 12 novembre 2018

Laura Vanel-Coytte - Quel chantier !

Le chantier de notre vie

Lorsque mon mari a vu pour la première fois sa nouvelle usine à quelques kilomètres de Casablanca (où nous allions vivre), il n’y avait que la charpente. A charge pour lui comme directeur de l’usine (la future usine) de superviser la construction avec le chef des travaux, ce dernier étant spécialiste de la construction et mon mari de ce qui doit être fait pour qu’une entreprise (de teinture et apprêts) de textile puisse fonctionner correctement dès le démarrage. Mon mari connaissait à peu près  tous les secteurs de cette industrie et avait dirigé des usines de toutes tailles et à divers stades de développement. Mais il ne pensait pas à avoir au Maroc à commencer quasiment depuis le début c’est-à-dire le coulage de la dalle en tenant compte du futur placement des machines (notamment celles achetées en France à la fermeture de son ancienne usine), de l’écoulement des eaux, plus essentiel pour la teinture. Si nous avions changé de pays et de continent, nous nous ne heurtions pas à la barrière de la langue  mais les manières de voir et de voir les chantiers, le textile, le monde sont tout de même différentes. Mon mari suivait les plans mais en face de lui, ce n’était pas toujours le cas. Il fallut soit faire avec, soit défaire pour refaire avec des coûts et des retards. C’était une usine marocaine mais qui devait suivre certaines règles européennes pour pouvoir prendre des marchés de ce continent ; d’où l’intérêt d’avoir un européen pour construire cette usine. Tous les week-ends (qui commençaient le samedi vers 13h car la semaine de travail est là-bas de 44h et mon mari en faisait plutôt 60), mon mari m’emmenait voir les travaux et je faisais des photos (que j’ai failli laisser là-bas et que j’ai toujours).

3 commentaires:

  1. cela n'a vraiment pas dû être simple en effet, car il est effectivement bien différent d'être Directeur d'usine et Directeur des travaux !

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  2. J'avais posté c'est parti, il faut dire que la captcha me les brise menu ! Parfois je suis obligé de m'y reprendre à 7 ou 8 fois !
    Concernant le chantier, je précise que rien n'est simple et il y des jours où tout se complique ! ];-D

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  3. laura vanel-coytte14 novembre 2018 à 07:16

    Tisseuse:il était les deux
    Andiamo: au travail, j'en ai un pareil rrrrr...

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