Enfermé dans sa pauvre tête
Il a mis sous clef sa planète
Son oiseau doré dans un coffre-fort
Les mots reclus au fond d’un puits
Désemparé il se cogne aux parois
Mais il n’y a pas d’échappatoire
A ce jeu dérisoire
La porte reste muette
Oubliés ses rêves de goélette
Il a perdu ses lunettes
Et n’a pas trouvé le port
De la Gravette
Muré dans son désarroi
Il cherche la sortie
Mais aucune voie
Ne le sort de l’oubli
Plus besoin de lunettes ou de bésicles
RépondreSupprimerpour pêcher la crevette et les berniques
au port de la Gravette au beau Pornic
Heureuse récolte !
Et nul sémaphore aperçu
RépondreSupprimernon loin de là...
Bien joué Tisseuse !
Un escape game pour psy … c'est encore du travail !
RépondreSupprimerPerché sur la dunette
RépondreSupprimerà se trop pencher
Il a perdu ses lunettes
Quelques voiles affalées
Hunier, Perroquet et Trinquette !
La prison intérieure qui empoisonne la vie nécessite des clés que l'on peine à trouver mais ce jeu là - qui n'en est pas vraiment un - en vaut la chandelle quand on arrive à sortir de cet enfermement sur soi.
RépondreSupprimerBien vu Tisseuse !
La prison reste la prison, intérieure ou extérieure...Belle approche poétique !
RépondreSupprimerCes vers me rameutent, par échos, la nostalgie que je nourris pour un tien cousin, chère amie... Salue-le bien pour moi, merci ♥
RépondreSupprimer