mardi 13 septembre 2016
Cadichonne - Chaque paysage est un état d'âme
C’est comme un chemin qu’on n’aurait pas pris
Une étoile qu’on n’aurait pas suivie,
Un bateau, un bateau.
C’est comme un cheval qui t’a tout appris,
Que tu as rêvé au lointain pays,
Un bateau, un bateau.
C’est ton état d’âme, au gré de la came
Dame d’Amsterdam, qui soulage et calme,
Un radeau, un radeau.
Au plus tu t’enfonces et au plus tu rames,
Gagner le rivage, au fil du fantasme,
Un radeau, un radeau.
Hi-han déchirants de nos états d’ânes,
Sur le visage de ma sœur afghane,
Une voile, une voile,
Héroïnomane ou mahométane,
Au mât de ma nef, vois que je l’haubane,
Cette voile, cette voile….
4 commentaires:
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j'aime ce poème qui dit tant de chose (bateau, radeau, voile ...) et les ânes amis (états d'âne) et des rimes tellement réussies !
RépondreSupprimerAh oui, mais il y a un côté très mystérieux aussi... La dame d'Amsterdam. Curieux, car j'y étais cet été...........................
RépondreSupprimerEt puis, cela chante !
Quand on s'appelle Cadichonne, on ne peut que relier "état d'âme" et "état d'âne" !
RépondreSupprimerPoème plus profond qu'il n'y paraît à la 1ère lecture.
C'est un âne du Poitou qui traverse le marais en barque ? ;-)
RépondreSupprimerQuand on s'appelle Cadichonne, on ne peut que relier "état d'âme" et "état d'âne" !
Poème plus profond qu'il n'y paraît à la 1ère lecture.