Le mois d'août s'achevait, s'effaçant devant Septembre et la rentrée des classes. La torpeur et les rues désertes ne seraient bientôt plus qu'un souvenir.
La chaleur avait imposé les volets fermés et les maisons aveugles semblaient à l'abandon.
La ville allait renaître. Les vacances finies, la vie reprendrait, trépidante...
Seule la chaleur persistait.
En attendant la pluie ... J'en rêvais ...
Et soudain de lourds nuages d'un bleu violet s'amoncelèrent, des roulements de tambour ébranlèrent la ville. C'était l'orage avec son cortège d'éclairs.
J'adore la pluie, surtout la pluie violente qui balaie tout, celle qui tord les arbres et bouleverse le paysage.
Je regarde le ciel en technicolor, la beauté sauvage de l'orage m'éblouit.
J'éprouve une sensation étrange, la vie en moi est plus intense. Je suis sûre qu'après ce déchainement de pluie, de vent, la vie sera plus belle. Illusion sans doute mais qu'importe, le moment était beau.
J'aime ton texte qui sent le vécu, l'ambiance est juste, et les émotions aussi. La pluie d'orage délivre parfois des tensions internes et donne à la nature sa puissance et son parfum.
RépondreSupprimerPluie salutaire, qui lave les scories de l'été...
RépondreSupprimerLes orages de la vie sont les mêmes que les vrais.
RépondreSupprimerIls laissent le coeur essoré mais plus brillant.
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les pluies d'orage apaisent aussi les tensions et, lorsqu'elles se terminent, la nature retrouve une autre vie. Et souvent elles "ouvrent" le cœur des hommes
RépondreSupprimerBelle atmosphère que cette promesse d'orage qui tournera la page d'un été somnolent
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