PAYSAGE
« Chaque paysage est un état d’âme » (1), il dessine en nous à traits délicats le parfum nomade du papillon bleu et là-bas, le clocher effilé dans le ciel d’été. Un instant, une seconde suffisent : nous recevons la grâce qui décorsette le cœur et l’ouvre à toutes les perceptions.
Les jours heureux sont constellés d’images un peu magiques. Mais, ne nous y trompons pas, les jours difficiles sanglotent quelquefois sous le même soleil qui, hier, chantait le bonheur. Le paysage est identique, c’est nous qui lui prêtons notre souffrance.
Et nous permet peut-être d’affirmer qu’au-delà du propos de Henri-Frédéric Amiel existe une autre réalité : « Chaque état d’âme est un paysage ».
« Chaque paysage est un état d’âme » (1), il dessine en nous à traits délicats le parfum nomade du papillon bleu et là-bas, le clocher effilé dans le ciel d’été. Un instant, une seconde suffisent : nous recevons la grâce qui décorsette le cœur et l’ouvre à toutes les perceptions.
Les jours heureux sont constellés d’images un peu magiques. Mais, ne nous y trompons pas, les jours difficiles sanglotent quelquefois sous le même soleil qui, hier, chantait le bonheur. Le paysage est identique, c’est nous qui lui prêtons notre souffrance.
Et nous permet peut-être d’affirmer qu’au-delà du propos de Henri-Frédéric Amiel existe une autre réalité : « Chaque état d’âme est un paysage ».
(1) Henri-Frédéric Amiel.
Un constat très réaliste, écrit d'une façon très poétique...
RépondreSupprimerMerci pour ce joli texte.
C'est moi qui te remercie, Minsky. Heureuse que ça te plaise,
SupprimerAmicalement,
poétique toujours, et la dernière phrase est tellement vraie
RépondreSupprimerOui, où l'on pourrait dire aussi, "Votre âme est un paysage choisi" o;)
RépondreSupprimerL'état d'âme nous offre tant de nuances qui s'apparentent souvent aux dégradés d'un paysage.
SupprimerMerci, l'Arpenteur, pour ton commentaire amical,
Loraine
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SupprimerChère Pivoine, voilà qui nous fait remonter les siècles. :) De nos jours, à part sur les Impromptus, on abandonne souvent le beau langage...
SupprimerJ'aime le cœur corsetée et les jours qui sanglotent... Allons, ôtons nos corsets et consolons nos jours !
RépondreSupprimerMerci
Voilà qui est fait,Mabata! Et le paysage soudain se sent revivre!
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