Mon paysage
Mon paysage est dans ces deux CDI où je suis documentaliste:
Deux lieux pour deux temps comme le reflet de mon âme;
Un temps pour gagner sa vie parfois à contre cœur et âme,
Un temps pour être moi complètement en écriture et livres.
Mon paysage est dans ces lycées si loin en temps et espace
Du lycée de ma jeunesse où régnait encore les voiles catholiques.
Le professeur de latin était un curé à la rhétorique surprenante.
C'est aujourd'hui entre deux collines, hier sur une plaine.
Mon paysage est où je fuis la communauté éducative,
Auquel j'appartiens sans vraiment en être, porte d'ivoire
Et de corne à franchir avec Gérard de Nerval, frère d'âme
Toujours entre veille joyeuse et sommeil mélancolique.
Mon paysage est dans cette ville que j'ai choisie entre celles
Que j'ai aimées, accueillante comme Lille et presque aussi chaude
Que la Drôme: deux paysages parmi d'autres vécus en traverses
Comme deux hommes qu'on adore mais qu'on quitte.
Mon paysage est dans cet appartement que je peux isoler de livres
Contre l'indifférence des uns, la violence des autres et la bêtise
Qui perce dans mes choix télévisuels mais qu'importe: tel le crabe
Que je suis, je vais où me porte les vagues de mon paysage d'âme.
Deux lieux pour deux temps comme le reflet de mon âme;
Un temps pour gagner sa vie parfois à contre cœur et âme,
Un temps pour être moi complètement en écriture et livres.
Mon paysage est dans ces lycées si loin en temps et espace
Du lycée de ma jeunesse où régnait encore les voiles catholiques.
Le professeur de latin était un curé à la rhétorique surprenante.
C'est aujourd'hui entre deux collines, hier sur une plaine.
Mon paysage est où je fuis la communauté éducative,
Auquel j'appartiens sans vraiment en être, porte d'ivoire
Et de corne à franchir avec Gérard de Nerval, frère d'âme
Toujours entre veille joyeuse et sommeil mélancolique.
Mon paysage est dans cette ville que j'ai choisie entre celles
Que j'ai aimées, accueillante comme Lille et presque aussi chaude
Que la Drôme: deux paysages parmi d'autres vécus en traverses
Comme deux hommes qu'on adore mais qu'on quitte.
Mon paysage est dans cet appartement que je peux isoler de livres
Contre l'indifférence des uns, la violence des autres et la bêtise
Qui perce dans mes choix télévisuels mais qu'importe: tel le crabe
Que je suis, je vais où me porte les vagues de mon paysage d'âme.
stoufus
RépondreSupprimerImpius mulier blasphemiam !!!
Satanas (et diabolo) ! 8:o
????
RépondreSupprimerstouf
SupprimerAh bon ???? Monsieur l'curé prof de latin doit se retourner dans sa tombe. 8:)))
Personnellement, je ressens une sincérité qui me touche beaucoup.
RépondreSupprimerC'est délicat et pleins de belles images qui viennent à l'esprit.
Et j'aime beaucoup la fin, et ce crabe qui se laisse porter...
une forme de poème qui te décrit en quelque sorte et qui décrit aussi un peu ta vie et ton travail. Très subtil et dans la vérité de l'existence.
RépondreSupprimeret merci aussi pour le thème
Le travail et les rêves comme paysages. Après tout les paysages d'écoles sont aussi une vie, et quelle vie !
RépondreSupprimerVoile délicat levé sur ta vie, et que tu nous fait partager ? poétiquement merci
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