Ce
lac d’enfance cristalline est posé dans un des souples sillons
d’une montagne épaisse et froide. Un bois de sapins recouvre ses
flancs tel un sombre manteau d’astrakan.
L’hiver,
ses eaux gelées disparaissent sous le blanc et se confondent avec la
terre.
Aux belles saisons il devient d’un vert émeraude si parfaitement semblable aux frondaisons que là encore, il se dérobe au regard.
Aux belles saisons il devient d’un vert émeraude si parfaitement semblable aux frondaisons que là encore, il se dérobe au regard.
C’est
un lac enfoui sous une légende d’automne. Il n’apparaît aux
yeux éblouis des marcheurs que lorsque la forêt entonne son
concerto en rouge et or.
Contrastant alors avec l’incandescence des feuillages, et dès les premières froidures, son bleu de menthe glaciale troue le paysage comme l’iris de saphir d’une belle rousse.
Contrastant alors avec l’incandescence des feuillages, et dès les premières froidures, son bleu de menthe glaciale troue le paysage comme l’iris de saphir d’une belle rousse.
Les
anciens l’appellent « l’œil de la fée ». Insaisissable et
mystérieux comme elle, d’une forme ovale parfaite, il abriterait,
dit-on, un palais.
Mais il faudra vous lever tôt pour tenter de l’apercevoir. A la mi-journée, c’est déjà trop tard : il s’entoure d’une brume de pluie et n’est plus qu’un bruit de plume…
Où lire Célestine
Mais il faudra vous lever tôt pour tenter de l’apercevoir. A la mi-journée, c’est déjà trop tard : il s’entoure d’une brume de pluie et n’est plus qu’un bruit de plume…
Où lire Célestine
Je connais deux lacs semblables, à trop s'en approcher on risque de s'y noyer, un scaphandrier s'y est perdu...
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/7ioQTasQH6Q
Chouette chanson, encore une que je ne connaissais pas...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
incroyable ce que cette chanson, tant d'années plus tard (1978 ou 1979 si je ne m'abuse...) me rappelle le mariage d'une cousine (t'en souviens-tu L'arpenteur ?) où le marié l'avait chantée, mais d'un air trop lugubre, hélas à mes yeux d'adolescente :)
SupprimerLe pouvoir évocateur des chansons est exceptionnel...
SupprimerMieux qu'une madeleine de Proust
¸¸.•*¨*• ☆
On voit bien ressortir ton côté irlandais...
RépondreSupprimerIl transpire souvent ...c'est vrai.
SupprimerEnfin, façon de parler, parce qu'il fait pô cho, par ces temps ...
Bises Boss!
¸¸.•*¨*• ☆
Pas facile de dénicher ce joyau... on rêve d'un guide expérimenté aux boucles rousses
RépondreSupprimerAurais-tu l'âme aventureuse, cher Vegas ? ;-)
SupprimerC'est plein de risque ce genre de balade...
¸¸.•*¨*• ☆
Mais non, mais non, chère fée Célestine, ton regard menthe, s'il a la profondeur d'un lac secret, n'a rien de glacial !
RépondreSupprimerAh merci chère marité, je ne faisais que citer les mentions des étiquettes sur les bouteilles de menthe bleue. Menthe Glaciale, qu'ils écrivent. Et il est vrai que les glaciers ont parfois de ces reflets turquoises...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Très évocateur comme toujours...
RépondreSupprimerMerci Chri, c'est très gentil
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
je me suis imaginée en forêt de Brocéliande où les fées sont légion :)
RépondreSupprimerAvec Viviane, la dame du Lac enchanté...
Supprimerou alors en Irlande sur les chemins de Fées
¸¸.•*¨*• ☆
Des fées, il y en a partout... Et des druidesses, aux tresses lourdes, et aux tuniques de lin grossier. Très évocateur et très poétique aussi.
RépondreSupprimerJe suis sûre qu'il y a un étang aux sortilèges près de chez toi ma Pivoine. ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
L'étang... change comme dit Bob Dylan... :)
RépondreSupprimerExactly sir ! ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Impressions d'automne concentrées sur un point d'eau... mystérieux et éblouissant... superbe !!!
RépondreSupprimerT'éblouir est un bonheur, Turquoise !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Venons-en au texte, et à la dernière phrase, là où il se jette dans la mer : ces rimes internes embrassées (y a même pas de nom) chatouillent et ravissent
RépondreSupprimerJe préfère qu'il soit chatouillé et ravi, plutôt qu'il se jette dans l'amer. ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
"brume de pluie et bruit de plume" !Que le contrepet du Seigneur (ou du signeur) soit avec toi, Céleste nièce ! Quel que soit l'endroit où tu jettes l'encre !
RépondreSupprimerJ'avoue que je suis assez fière de celui là...
SupprimerEt fière d'être ta céleste nièce.
Et entre parenthèses, quel bonheur ce blog qui vit, avec des commentaires qui jaillissent !
Je me régale.
¸¸.•*¨*• ☆
¸¸.•*¨*• ☆
superbe texte ma Célestine et le lac est si poétique ...
RépondreSupprimerTu me vois toute rouge de confusion, mon cher Arpenteur !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'aime ton lac de menthe glaciale Célestine, beau talent poétique !
RépondreSupprimerMerci beaucoup JC !
Supprimerbises célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Chère Céleste,
RépondreSupprimerTon lac est bien mystérieux et c'est vrai qu'il m'a tout de suite attire , moi l'amoureux de l'eau.
Des la première lecture à sa publication j'essayais d'en faire le tour . Mais je restais sur la rive ne sachant comment l'aborder.
Et puis , ce matin j'ai osé m'en approcher un peu plus. Alors j'en découvre les splendeurs.
Je n'avais jamais éprouve pareille surprise à ce moment particulier ou l'on ose faire un pas plus loin, jusqu'à l'instant ou la fraîcheur de l'eau dépasse le bas ventre et vous entraine à visiter ce lac par le corps lancé dans une nage .
Merci pour cette belle évocation