MARCHANT D'ÂGES
Qui veut d'un lot de chaînes et d'un collier rouillés ?
Pour qui cette rengaine aux modes éculés ?
Qui prendrait sous son aile une bouteille vide
ou bien cet oreiller saturé d'acarides ?
Qui mangerait ce pain rassis depuis Bastogne ?
Et qui s'emparerait de puériles besognes ?
Qui souffrira qu'un jour ne finisse jamais ?
De ces vaines amours, qui donc s'inquièterait ?
Il est beau mon étal, mais il fait peine à voir
aussi, je prends son mal en patience et, sans gloire
le conserve là-haut, dans mon vieux pigeonnier
car je n'ai rien à vendre à ce vide-grenier
Où remiser le passé au plus-que-parfait...
Faire l'inventaire de son "là-haut", c'est déjà un pas vers la sagesse
RépondreSupprimertu n'as rien à vendre, et tant à donner
RépondreSupprimeren vers gratuit et sans vergogne
que tu déposes ici sans compter
pour notre grand plaisir qui qu'en grogne
:)
"Et qui s'emparerait de puériles besognes ?"
RépondreSupprimerS'il y a la solution dedans les cahiers d'écolières m'intéressent : je n'ai jamais rien compris à ces problèmes de baignoires qui se vident pendant que le robinet coule à l'intérieur de deux trains qui filent à la rencontre l'un de l'autre !
Moi je prendrai un pain rassis, un jour sans fin et deux ou trois vaines amours.
RépondreSupprimerHistoire d'en faire un Bastogne à la cannelle, une nuit de rêve et un grand amour.
¸¸.•*¨*• ☆
Voilà un comm' bien plus savoureux que mon pli doux-amer ;)
SupprimerMerci, CéleSTAR ☆
Qui voudrait d'un lot de chaines ? Chacun porte déjà les siennes...
RépondreSupprimerC'est clair, c'est concis et c'est bien bouclé.
RépondreSupprimerPour du vide-neurones, c'est du meilleur !
RépondreSupprimerD'aucuns diraient : "tout objet trouve son amateur"... mais ta vision est plus poétique.
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