J’ouvre
dévalise
Défais de
vieux cartons
Les doigts
dans la prise
M’accroche à
l’édredon
Le moule fracassé
Défectueux
jeté
Relégué renié
Ressorti du
grenier
En mode chiffonnier
Mon dieu tous
ces paniers
Encore un
crucifix
On les brade
pardi
Des bouts de
vie épars
Jonchés sur
le trottoir
Flotte une
odeur de nard
Impression
d’encensoir
Inventaire
élimé
Édifiant résumé
Des frasques
d’une époque
Ne restent que trois loques
Ne restent que trois loques
Une vie étalée au grand air
RépondreSupprimerDe Tata Yvonne à Marie Claire
Une vie de misère et d'espoirs
Vautrée sur le trottoir !
Tu vois tu t'y mets aux petits quatrains :)
SupprimerOui, c'est bien résumé; les vieilles choses sont les reflets ternis de notre vie.
RépondreSupprimerTernis ou chéris c'est selon
SupprimerQue vaut-il mieux ? une odeur de nard ou de renard ? ;-)
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je prends le nard sans hésiter et préfère voir courir le renard
SupprimerQuel rythme dans tes vers, vite fait bien fait, bravo.
RépondreSupprimerFinalement y a pas grand chose dans ces greniers, ça se saurait...
merci, cela me touche que tu soulignes le rythme :)
Supprimerde famille de musiciens, c'est beaucoup la rythmique qui guide mon écriture
Ça ne badine pas : voilà un grenier vidé en cadence !
RépondreSupprimerLes trois loques : c'est les invendus Tisseuse ? ;-)
faut pas se laisser abattre, n'est-ce pas :)
Supprimeralors, on peut même danser dans un vide-greniers :)
et les loques ou oripeaux feront bien des costumes pour un spectacle déjanté
Le Temps qui passe, tout qui trépasse...
RépondreSupprimerL'avaleur n'attend pas le nombre des années,
La photo des vedettes est valeur surannée :
Voilà qu'on brade Pitt !
http://joekrapov.free.fr/index.php?post/2009/11/30/Braderie