Martin-le-Preux
Pendant les Arpètes*, après certaines heures du soir, il ne faisait pas bon se balader seul, s’aventurer sous les ombres des pins parasols, entre les bâtiments déserts, faire mine d’abondance en tirant sur des blondes américaines ou ouvrir sa gueule pour n’importe quoi et n’importe où. Combien d’entre nous se sont fait prendre dans un guet-apens, dans une bousculade, avec quelques gifles sur le museau pour se faire racketter leur paquet de clopes ou de la monnaie…
En groupe de quatre ou cinq, on ne craignait pas grand monde et, le week-end, du foyer à la cantine, de la Cour d’Honneur à la chambrée, je m’arrangeais toujours pour ne pas être isolé. Je venais d’une famille sans histoire, alors je n’en créais pas. Quand j’étais seul, je ne demandais rien à personne, je n’ouvrais pas la bouche, je ne réclamais jamais ; comme un courant d’air pressé, je rasais les murs, je ne levais pas les yeux, je filais doux, transparent, aérien dans les couloirs et sous les arcades de notre institution, laissant aux autres le pouvoir chimérique de leur suprématie musclée…
Pour assurer nos premiers pas dans cette Ecole et ne pas subir les tracasseries de ces plus grands qui traînaient aux alentours, comme des requins affamés flairant une proie facile, c’était bien d’avoir un aîné, un grand frère, un protecteur, pour surveiller les petits pioupious que nous étions.
J’avais un bon bled : Martin ; qu’il m’excuse, j’ai oublié son prénom. Quartier-maître, il terminait ses classes à Rouvière* ; il avait fait partie des censeurs qui avaient corrigé nos copies à l’examen d’entrée à l’Ecole. C’est comme cela qu’il m’a connu ; par le fait de mon nom, des infos sur ma fiche d’inscription et de ma Compagnie, il m’avait facilement retrouvé dans l’Ecole…
Un jour, il avait déboulé dans notre pigeonnier* avec quatre ou cinq potes, pour venir me rencontrer. On aurait dit une expédition punitive, une descente qui va mal tourner, des représailles où, forcément, ça va saigner… A chaque apprenti qu’il rencontrait, il réclamait mon nom… Qu’avais-je fait de si mal pour voir arriver ces « grands » dans notre chambrée ?... Je me souviens de leurs vareuses blanchies par le temps, de leurs bâchis* posés nonchalamment sur leur tête comme des galettes informes et de la peur panique qu’ils insufflaient à notre Compagnie. Ils avaient tous une demi-tête de plus que nous… « Dupont, tu vas t’en prendre plein le pif !... » « Dupont, numérote tes abattis !... » « Dupont, t’es mort !... » C’était dans les pensées funestes de mes voisins de chambrée…
Tout à coup, j’entendis distinctement, d’un cafeteur zélé : « Dupont, c’est la troisième bannette, à gauche !… » A cet instant, j’aurais bien aimé être une souris, trouver le premier trou qui passe et m’y engouffrer sans jamais revenir ! Mieux ! Une sortie de secours qui donne dans une petite rue intemporelle, un labyrinthe, où je connaîtrais seul les méandres pour qu’ils ne me retrouvent jamais, ces bourreaux !...
Je me demandais bien ce que j’étais venu foutre dans cette galère, vu que toutes les rames, j’allais me les prendre sur la figure…
Ignorant tous les règlements, ils avaient les mains dans les poches, des gueules patibulaires, des dégaines chaloupées d’anciens et, comme une volée de moineaux, la plupart des Apprentis de la chambrée s’étaient volatilisés sans demander leur reste… Mais quels protocoles occultes avais-je donc transgressés pour me retrouver tout flageolant devant cet inquiétant tribunal ?...
Les poings sur les hanches, le grand costaud blondin m’interpella sans façon : « C’est toi, Dupont ?... » Il n’avait pas une once de graisse ; les muscles de sa bouche soulevaient même ses oreilles ; quand il bougeait les bras, ses biceps s’arrondissaient brutalement, toujours prêts à se détendre. Avec l’ancre de Marine de sa chemisette cousue sur le cœur, on aurait dit un chevalier en croisades…
Que répondre ?!... C’était indiqué, en grande évidence, sur ma plaque signalétique !... Plus près de toi, Seigneur, c’était le seul refrain qui courait sur mes lèvres tremblantes… Comment allait-il m’accommoder, cet exécuteur des basses œuvres ?... Qu’allais-je déguster en premier ? Un coup de poing ? Un coup de pied ? Un coup de boule ? A l’avance, pour l’avoir déjà pratiqué, je connaissais le goût du sang dans la bouche, les affres pénibles du souffle coupé, les frissons dans l’échine, ceux qui ne trouvent jamais d échappatoire…
J’avalai ma salive : « Oui, c’est moi… »
Avec un large sourire, il me tendit la main en signe de grand bonjour amical ! Il m’expliqua qu’il avait supervisé mes copies, que j’avais eu des bonnes notes à l’examen d’entrée et il s’était aperçu que j’étais de Romans. « Oui, oui, j’étais de Romans !... J’ai fait mes classes à (l’école) Gaillard ! Oui, oui, je connaissais le bar de la Marine sur la place Jean Jaurès ! Le cinéma l’Alhambra et ses nouveaux fauteuils rembourrés ! Ben oui, je connaissais notre Jacquemart, le Pont Vieux et Saint Barnard ! J’ai même fait ma communion solennelle à Saint-Hippolyte !... Je suis incollable sur notre bonne ville de Romans ! Elle me manque tellement !... »
Un bled ! C’était un bled !... Pour un peu, il m’aurait donné l’accolade, Martin ! C’était impeccablement marqué au Rotring* sur sa plaque signalétique… Je lui confiai des nouvelles de chez nous ! Devant chez « Babychou », il y avait des travaux de voirie, le patron du bar du Taxi avait changé son flipper, au Tech*, il y avait de nouvelles classes pour apprendre la godasse, les tanneries embaumaient invariablement la ville !...
Mais oui, le vent du Nord laissait toujours filer ses nuages dans la vallée du Rhône et le soleil les éclaboussait assidûment de lumière ! Mais oui ! Depuis quelques jours, le Pré de Cinq Sous avait mis son manteau blanc sans rien demander à l’hiver ! L’Isère ? Notre Isère avait toujours des mensonges de vieille commère et des chuchotements de belle demoiselle !...
Voyant mon avantage et pour lui faire plaisir, tel un camelot sur la Place de notre marché du vendredi, je lui avais sorti tout le dépliant touristique de notre région. Je lui aurais bien parlé des nouvelles locomotives dans la vitrine de chez « Rivoire », du feu d’artifice tiré sur les quais au quatorze juillet, des énormes cornets au chocolat du « Régal Glace » mais voyant son début de barbe et son attitude de jeune homme, je craignis d’être hors sujet ; j’avais à peine seize ans, il en avait dix-huit ou dix-neuf, autant dire un abysse, celui entre un ado et un début d’adulte avec d’autres intérêts…
Ses yeux brillaient, il hochait la tête et sa bâche accentuait le mouvement de ses « oui » approbateurs ; il était content du résultat de son examen. S’il était mon bled, j’étais le sien et cela lui conférait une responsabilité d’aîné qu’il endossait avec solennité. Comme un roi mage accueillant le messie, dans sa vareuse repliée, il m’avait apporté des paquets de cigarettes, des illustrés, des petits gâteaux de cantine enrobés dans du papier d’argent, et tout ce qui pouvait me manquer quand on se retrouve complètement paumé entre les hauts murs d’un internat militaire.
J’ai serré la main aux autres ; ils avaient tous une poigne à casser des noix de l’Isère avec le poing mais je ne laissai rien paraître à l’écrasement de mes phalanges ; on verrait demain pour tenir la lime à l’atelier… Sans gêne, ils s’étaient posés sur les bannettes* alentour, mettant sciemment leurs pieds sur les couvertures et fumant leurs clopes en foutant leurs cendres n’importe où. Comme une sévère meute de méchants loups en vadrouille, ils laissaient leurs marques, leurs souvenirs impérissables à tout notre bâtiment. Dorénavant, quiconque toucherait à un seul cheveu de ma tête, pourtant rasée, aurait affaire à eux…
Ils m’entraînèrent dans la cour des joutes et on fuma la clope sur le premier banc venu ; il suffit simplement qu’ils grognent et qu’ils montrent les gros yeux pour que les habitués du lieu déguerpissent sans demander leur reste. Martin-le-Preux me donna des conseils d’ancien de l’Ecole ; il avait ses recommandations et, surtout, à la moindre anicroche avec quiconque, aussitôt, je devais en référer à lui, ou à un de ses potes avachis sur le banc. Comme une traînée de poudre enflammée, à travers toute l’Ecole, ça s’était su et j’eus une paix royale jusqu’à la fin des Arpètes. Au Premier Contingent*, ce n’était plus pareil puisque c’est moi qui jouais les anciens…
Arpètes : Ecole des Apprentis Mécaniciens de la Flotte à Saint-Mandrier.
Rouvière : Lycée à Toulon pour préparer le bac S.
Pigeonnier : Compagnie située sous les toits d’un grand bâtiment.
Bâchis, bâche : Coiffure des matelots.
Rotring : feutre à encre noir pour le dessin industriel.
Tech : Lycée technique de Romans.
Bannette : lit.
Premier Contingent : Ecole des Mécaniciens.
Pendant les Arpètes*, après certaines heures du soir, il ne faisait pas bon se balader seul, s’aventurer sous les ombres des pins parasols, entre les bâtiments déserts, faire mine d’abondance en tirant sur des blondes américaines ou ouvrir sa gueule pour n’importe quoi et n’importe où. Combien d’entre nous se sont fait prendre dans un guet-apens, dans une bousculade, avec quelques gifles sur le museau pour se faire racketter leur paquet de clopes ou de la monnaie…
En groupe de quatre ou cinq, on ne craignait pas grand monde et, le week-end, du foyer à la cantine, de la Cour d’Honneur à la chambrée, je m’arrangeais toujours pour ne pas être isolé. Je venais d’une famille sans histoire, alors je n’en créais pas. Quand j’étais seul, je ne demandais rien à personne, je n’ouvrais pas la bouche, je ne réclamais jamais ; comme un courant d’air pressé, je rasais les murs, je ne levais pas les yeux, je filais doux, transparent, aérien dans les couloirs et sous les arcades de notre institution, laissant aux autres le pouvoir chimérique de leur suprématie musclée…
Pour assurer nos premiers pas dans cette Ecole et ne pas subir les tracasseries de ces plus grands qui traînaient aux alentours, comme des requins affamés flairant une proie facile, c’était bien d’avoir un aîné, un grand frère, un protecteur, pour surveiller les petits pioupious que nous étions.
J’avais un bon bled : Martin ; qu’il m’excuse, j’ai oublié son prénom. Quartier-maître, il terminait ses classes à Rouvière* ; il avait fait partie des censeurs qui avaient corrigé nos copies à l’examen d’entrée à l’Ecole. C’est comme cela qu’il m’a connu ; par le fait de mon nom, des infos sur ma fiche d’inscription et de ma Compagnie, il m’avait facilement retrouvé dans l’Ecole…
Un jour, il avait déboulé dans notre pigeonnier* avec quatre ou cinq potes, pour venir me rencontrer. On aurait dit une expédition punitive, une descente qui va mal tourner, des représailles où, forcément, ça va saigner… A chaque apprenti qu’il rencontrait, il réclamait mon nom… Qu’avais-je fait de si mal pour voir arriver ces « grands » dans notre chambrée ?... Je me souviens de leurs vareuses blanchies par le temps, de leurs bâchis* posés nonchalamment sur leur tête comme des galettes informes et de la peur panique qu’ils insufflaient à notre Compagnie. Ils avaient tous une demi-tête de plus que nous… « Dupont, tu vas t’en prendre plein le pif !... » « Dupont, numérote tes abattis !... » « Dupont, t’es mort !... » C’était dans les pensées funestes de mes voisins de chambrée…
Tout à coup, j’entendis distinctement, d’un cafeteur zélé : « Dupont, c’est la troisième bannette, à gauche !… » A cet instant, j’aurais bien aimé être une souris, trouver le premier trou qui passe et m’y engouffrer sans jamais revenir ! Mieux ! Une sortie de secours qui donne dans une petite rue intemporelle, un labyrinthe, où je connaîtrais seul les méandres pour qu’ils ne me retrouvent jamais, ces bourreaux !...
Je me demandais bien ce que j’étais venu foutre dans cette galère, vu que toutes les rames, j’allais me les prendre sur la figure…
Ignorant tous les règlements, ils avaient les mains dans les poches, des gueules patibulaires, des dégaines chaloupées d’anciens et, comme une volée de moineaux, la plupart des Apprentis de la chambrée s’étaient volatilisés sans demander leur reste… Mais quels protocoles occultes avais-je donc transgressés pour me retrouver tout flageolant devant cet inquiétant tribunal ?...
Les poings sur les hanches, le grand costaud blondin m’interpella sans façon : « C’est toi, Dupont ?... » Il n’avait pas une once de graisse ; les muscles de sa bouche soulevaient même ses oreilles ; quand il bougeait les bras, ses biceps s’arrondissaient brutalement, toujours prêts à se détendre. Avec l’ancre de Marine de sa chemisette cousue sur le cœur, on aurait dit un chevalier en croisades…
Que répondre ?!... C’était indiqué, en grande évidence, sur ma plaque signalétique !... Plus près de toi, Seigneur, c’était le seul refrain qui courait sur mes lèvres tremblantes… Comment allait-il m’accommoder, cet exécuteur des basses œuvres ?... Qu’allais-je déguster en premier ? Un coup de poing ? Un coup de pied ? Un coup de boule ? A l’avance, pour l’avoir déjà pratiqué, je connaissais le goût du sang dans la bouche, les affres pénibles du souffle coupé, les frissons dans l’échine, ceux qui ne trouvent jamais d échappatoire…
J’avalai ma salive : « Oui, c’est moi… »
Avec un large sourire, il me tendit la main en signe de grand bonjour amical ! Il m’expliqua qu’il avait supervisé mes copies, que j’avais eu des bonnes notes à l’examen d’entrée et il s’était aperçu que j’étais de Romans. « Oui, oui, j’étais de Romans !... J’ai fait mes classes à (l’école) Gaillard ! Oui, oui, je connaissais le bar de la Marine sur la place Jean Jaurès ! Le cinéma l’Alhambra et ses nouveaux fauteuils rembourrés ! Ben oui, je connaissais notre Jacquemart, le Pont Vieux et Saint Barnard ! J’ai même fait ma communion solennelle à Saint-Hippolyte !... Je suis incollable sur notre bonne ville de Romans ! Elle me manque tellement !... »
Un bled ! C’était un bled !... Pour un peu, il m’aurait donné l’accolade, Martin ! C’était impeccablement marqué au Rotring* sur sa plaque signalétique… Je lui confiai des nouvelles de chez nous ! Devant chez « Babychou », il y avait des travaux de voirie, le patron du bar du Taxi avait changé son flipper, au Tech*, il y avait de nouvelles classes pour apprendre la godasse, les tanneries embaumaient invariablement la ville !...
Mais oui, le vent du Nord laissait toujours filer ses nuages dans la vallée du Rhône et le soleil les éclaboussait assidûment de lumière ! Mais oui ! Depuis quelques jours, le Pré de Cinq Sous avait mis son manteau blanc sans rien demander à l’hiver ! L’Isère ? Notre Isère avait toujours des mensonges de vieille commère et des chuchotements de belle demoiselle !...
Voyant mon avantage et pour lui faire plaisir, tel un camelot sur la Place de notre marché du vendredi, je lui avais sorti tout le dépliant touristique de notre région. Je lui aurais bien parlé des nouvelles locomotives dans la vitrine de chez « Rivoire », du feu d’artifice tiré sur les quais au quatorze juillet, des énormes cornets au chocolat du « Régal Glace » mais voyant son début de barbe et son attitude de jeune homme, je craignis d’être hors sujet ; j’avais à peine seize ans, il en avait dix-huit ou dix-neuf, autant dire un abysse, celui entre un ado et un début d’adulte avec d’autres intérêts…
Ses yeux brillaient, il hochait la tête et sa bâche accentuait le mouvement de ses « oui » approbateurs ; il était content du résultat de son examen. S’il était mon bled, j’étais le sien et cela lui conférait une responsabilité d’aîné qu’il endossait avec solennité. Comme un roi mage accueillant le messie, dans sa vareuse repliée, il m’avait apporté des paquets de cigarettes, des illustrés, des petits gâteaux de cantine enrobés dans du papier d’argent, et tout ce qui pouvait me manquer quand on se retrouve complètement paumé entre les hauts murs d’un internat militaire.
J’ai serré la main aux autres ; ils avaient tous une poigne à casser des noix de l’Isère avec le poing mais je ne laissai rien paraître à l’écrasement de mes phalanges ; on verrait demain pour tenir la lime à l’atelier… Sans gêne, ils s’étaient posés sur les bannettes* alentour, mettant sciemment leurs pieds sur les couvertures et fumant leurs clopes en foutant leurs cendres n’importe où. Comme une sévère meute de méchants loups en vadrouille, ils laissaient leurs marques, leurs souvenirs impérissables à tout notre bâtiment. Dorénavant, quiconque toucherait à un seul cheveu de ma tête, pourtant rasée, aurait affaire à eux…
Ils m’entraînèrent dans la cour des joutes et on fuma la clope sur le premier banc venu ; il suffit simplement qu’ils grognent et qu’ils montrent les gros yeux pour que les habitués du lieu déguerpissent sans demander leur reste. Martin-le-Preux me donna des conseils d’ancien de l’Ecole ; il avait ses recommandations et, surtout, à la moindre anicroche avec quiconque, aussitôt, je devais en référer à lui, ou à un de ses potes avachis sur le banc. Comme une traînée de poudre enflammée, à travers toute l’Ecole, ça s’était su et j’eus une paix royale jusqu’à la fin des Arpètes. Au Premier Contingent*, ce n’était plus pareil puisque c’est moi qui jouais les anciens…
Arpètes : Ecole des Apprentis Mécaniciens de la Flotte à Saint-Mandrier.
Rouvière : Lycée à Toulon pour préparer le bac S.
Pigeonnier : Compagnie située sous les toits d’un grand bâtiment.
Bâchis, bâche : Coiffure des matelots.
Rotring : feutre à encre noir pour le dessin industriel.
Tech : Lycée technique de Romans.
Bannette : lit.
Premier Contingent : Ecole des Mécaniciens.
J'ai peu de diplôme, mais Je sais tenir un tiers point, une bâtarde, et un darak, toi aussi sans doute ! Ainsi tu as fait ton apprentissage à Toulon, je m'y suis souvent rendu.
RépondreSupprimerça sent vraiment le vécu cette histoire là !
RépondreSupprimeret c'est très bien relaté ces notions de protection entre les "grands" et les "petits" :)
je pense que ton texte parlera à beaucoup de ceux qui ont vécu l'armée, écoles particulières au autres pensionnats...
Tu redonnes ses lettres de noblesse à un genre un peu oublié: les souvenirs de garnison.
RépondreSupprimerC'est remarquablement écrit, comme toujours.
¸¸.•*¨*• ☆
Si on t'embête, dis-le nous... on te défendra, Pascal
RépondreSupprimerEn fait de sortie de secours tu nous racontes, royalement comme toujours, comment tu as eu tes grandes entrées ! ;-)
RépondreSupprimerun récit où l'on s'y croit ... avec le sourire
RépondreSupprimerCela devrait être automatique : dès que l'on entre dans une école surtout, on devrait avoir un parrain ou une marraine. Cela éviterait peut être les bizutages qui tournent mal.
RépondreSupprimerC'est ton histoire Pascal et tu nous la racontes de façon tout à fait intéressante.
J'ai essayé de poster un commentaire plusieurs fois (bon, depuis le smartphone), j'espère que cette fois-ci sera la bonne... J'ai lu attentivement ton texte, et j'ai beaucoup aimé la façon dont il est écrit. Moi qui n'aime guère l'armée... Rien que l'idée du service militaire, bouh, je l'ai lu avec beaucoup d'intérêt...
RépondreSupprimerVraiment bien !
(Le mot rotring, et l'outil, ça je connais o;)))
"...ils avaient tous une poigne à casser des noix de l’Isère"... J'adore !
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