Je me souviens bien de ce pote Fred qui était nouvellement arrivé de Brooklin où son père était tailleur de costard Irlandais et qui parlait mollement frenchouillais parce que sa mère prenait son pied à affirmer qu'elle était Charentaise.
Nous avions 15 piges et ma sœurette plus âgée et déjà licenciée de Russe et d'English ( accessoirement possésseuse de quelques UV de langue Yiddish après quelques années passées dans une université de Tel-Aviv ) avait bien essayé de m'inculquer quelques bases ce « rogue langage » albionesque, mais sans réel succès. J'étais définitivement l’âne de la famille stouf !:o(
Pourtant l'Irish il me faisait bien marrer et nous nous entendions bien.
Il pétait et rotait mieux que moi et soi-disant il connaissait personnellement Johnny le pourrit (Johnny Roten des Sex-Pistols ) mon chanteur Punk favori.
Nous pouvions un peu causer en nous comprenant grâce à sa mère Marie-Madeleine qui traduisait un peu si elle n'était pas trop bourrée et aussi avec le langage des mains.
Et puis au lycée, j'avais accédé à la fameuse bande des Destroy Killer grâce au bon Fred et je faisais semblant de causer un destroy-english avec mon pote qui faisait semblant de tout comprendre.
Franchement on s'éclatait.
En plus je lui ai présenté Ludivine …
Ludivine bichait pour lui et je l'avais compris dés qu'elle m'avait demandé qui était ce beau gosse avec une tache dans mon genre.
Bien sûr je lui avais avoué que je ne savais pas et qu'il n'était pas avec moi puisque je n'étais absolument pas homosexuel.
Ceci dit … elle parut plus sympa tout à coup et me demanda humblement si, par ma grande et merveilleuse générosité connue dans le monde entier, je ne pouvais pas, par le plus grand des hasards, la lui présenter.
Baah …
Je dis à mon pote Fred que : - A ne kro ma frend Goude Save The Couine ?
Yes of course, why mot, this girl is very jolie ! Dit-il. Même encore aujourd'hui je ne comprends pas ces propos.
Vous me croirez si vous voulez … ça n'engage que vous, ils sont toujours ensemble et ma douce et moi et eux avons pris de bonnes cuites en pogotant sur Clash ou Damned et bien sûr Johnny Rotten lors des naissances de nos nombreux enfants ( avec Old Very Sure Nurses with the Babys œuf corse ).
C'était bien aussi le NO FUTUR.
Il serait temps que je m'affole … qui ça moi, le destroy de la procrastination ?:o)))
Je ne sais pas si vous vous comprenez mieux avec ton pote Fred. Sauf pour lever le coude apparemment. Là, pas besoin de paroles...Et nul besoin de s'affoler. ;-)
RépondreSupprimer« Toute une époque »...comme dit Bernard Blier dans les films d'Audiard... ;-)
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Les punks aussi font des enfants ? Alors ce concept de no future, c'était bien de la rigolade, comme tout le reste ?
RépondreSupprimerJe peux me percer les oreilles avec des épingles à nourrice, maintenant pour marquer mon désespoir devant le manque de sérieux de ce monde ?
;-)